Scolaire » Actualité

Les régions "au cœur de la rentrée scolaire" (François Bonneau)

Paru dans Scolaire, Orientation le mercredi 04 septembre 2019.

"On ne construit rien sur l’angoisse. Nous avons désormais un défi à relever, nous devons éclairer les jeunes sur le monde des métiers, les aider à se construire une représentation du monde qui soit exaltante. Notre rôle est de connecter le monde de l’éducation et le monde l’économie et du social", a répété François Bonneau, le président délégué de Régions de France, lors de la conférence de presse de rentrée, ce mercredi 4 septembre, qu’il a co-animé avec Kamel Chibli, le président de la commission éducation de l’association.

Conscient des nouvelles responsabilités données aux régions en matière d’orientation scolaire par la Loi "pour choisir son avenir professionnel", François Bonneau insiste sur "la nécessité de mobiliser tous les acteurs dans et en dehors des établissements scolaires". Il souligne notamment l’intérêt des forums, des salons, des cités des métiers réelles ou virtuelles grâce à la réalité augmentée, pour informer les élèves. "Il faut favoriser l’appropriation des supports d’information dans les établissements", ajoute-t-il. "Il faut qu’on travaille avec l’Education nationale, avec les branches professionnelles… Nous devons fédérer les intelligences, trouver une nouvelle manière de travailler ensemble dans l’intérêt des élèves.".

Interrogé sur les suites attendues du "rapport Charvet", le président délégué a annoncé que les conventions Etat/région devraient être toutes signées en novembre et qu’ensuite on procéderait à des expérimentations suivant les régions. A propos de l’avenir des personnels des délégations régionales de l’Onisep, il a rappelé : "soit les personnels rejoignent les régions, soit il y aura compensation financière."

Accompagnement des réformes

Pour François Bonneau "les régions sont au cœur de la rentrée scolaire". Il a souligné "le rôle important des régions dans la mise en œuvre de la réforme des lycées. Disparition des filières, création des enseignements de spécialités, refonte totale des programmes et donc des manuels sous forme papier ou numérique, achat de licences, accès au Wifi…Cela représentera un réel surcoût pour les régions et nous attendons de savoir quel sera le montant des aides de l’Etat". "Si la pédagogie n’est pas de notre ressort, ajoute Kamel Chibli, nous devrons accompagner les lycées notamment résoudre les problèmes de transports, de façon à ce que l’offre des enseignements de spécialités ne privilégie pas les métropoles régionales."

Sur la réforme de l’apprentissage, François Bonneau - tout en rappelant "ce n’est pas notre réforme" - a affirmé qu’il ne fallait pas "faire ressurgir l’ancien monde", qu’il n’y avait pas d’opposition entre les CFA et les LP et qu’il fallait "avancer sur ses deux jambes sans approche dogmatique et jouer la mixité des formations".

Colette Pâris

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →