Philosophie : les sujets des séries générales et technologiques
Paru dans Scolaire le lundi 17 juin 2019.
Les candidats au baccalauréat affrontent, ce 17 juin, l'épreuve de philosophie.
Les candidats de la série S ont le choix entre 3 sujets, "La pluralité des cultures fait-elle obstacle à l’unité du genre humain ?", "Reconnaître ses devoirs, est-ce renoncer à sa liberté ?", et l'explication d'une page extraite de L'Avenir d'une illusion de Freud dans laquelle l'inventeur de la psychanalyse met en garde contre le relativisme quand il s'agit de la science qui certes procède par approximations successives mais nous donne dans certains domaines "déjà un noyau de connaissances assurées et presque immuables" (un texte sans rapport immédiat avec la psychanalyse).
Les candidats de la série L doivent se demander s'il est "possible d’échapper au temps" ou si cela a un sens de vouloir "expliquer une oeuvre d’art". Ils peuvent aussi expliquer une page extraite des Principes de la philosophie du droit, dans laquelle Hegel oppose les lois de la nature, qui s'imposent à nous, et les lois établies par les hommes, que les individus peuvent évaluer à l'aune de leur sentiment d'avoir en eux "la mesure de ce qui est juste".
Les candidats de la série ES doivent se demander si "la morale est la meilleure des politiques", ou si "le travail divise les hommes". Ils peuvent aussi expliquer une page des "Remarques sur la partie générale des Principes de Descartes" dans laquelle Leibniz montre que la volonté influe sur nos jugements, bien qu'elle ne le devrait pas puisqu'il ne dépend pas "de mon arbitre qu’un théorème proposé m’apparaisse vrai ou faux".
Les candidats des séries technologiques (hors musique et danse) ont le choix entre un sujet de dissertation, "Seul ce qui peut s'échanger a-t-il de la valeur ?", une composition "Les lois peuvent-elles faire notre bonheur ?" et l'explication d'une page de Montaigne qui nous met en garde contre notre tendance à affirmer péremptoirement des vérités.