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La PEEP veut "repenser (son) modèle économique" et "partir à la conquête de nouveaux parents" (exclusif)

Paru dans Scolaire le vendredi 31 mai 2019.

Réuni en congrès jusqu'à demain samedi 1er juin, la PEEP renouvelle ses instances, puisque seuls 5 des 15 membres du CA se représentent, et vote son projet associatif, dont ToutEduc a eu communication. Le dernier point, "gérer les opportunités de nouveaux services et diversifier (ses) sources de financement" correspond à une volonté de "repenser (le) modèle économique" de la fédération. Interrogé par ToutEduc, Gérard Pommier fait remarquer que les régions financent de plus en plus fréquemment la fourniture de manuels, papier ou numériques, ce qui fait perdre aux associations de parents, et donc à leur fédération, une source de revenus avec les bourses aux livres d'occasion.

Le président de la PEEP a également le souci de retravailler la communication de la PEEP, dont le siège, Bd Berthier dans le très bourgesois 17ème arrondissement de Paris, ne donne pas une image très dynamique, ni en adéquation avec la nécessité, toujours selon le projet de texte, de "partir à la conquête de nouveaux parents", notamment en direction des parents de l'enseignement professionnel, agricole compris. Une "étude de faisabilité et d'impact du transfert du siège de la fédération" est donc prévue, y compris pour un transfert dans la "petite couronne".

Mais il s'agit aussi pour la fédération, de "compter davantage dans les débats de société", d'être davantage "visible dans les médias" et de "porter une vision originale de l'Ecole" dans une société "plus éthique et responsable". Plus concrètement, les associations doivent "rendre visibles les parents invisibles", les aider "dans leurs relations avec l'administration en se positionnant, selon les cas, comme médiateur ou comme 'avocat' (...)." Elle souhaite "anticiper les transformation de l'école pour a minima, accompagner celles-ci de la manière la plus adéquate possible".

A noter que dans son discours d'ouverture du congrès, G. Pommier a qualifié d' "intolérable" l'appel à la grève de la surveillance des épreuves du bac le 17 juin. Dans un communiqué, la PEEP et "Avenir lycéen" en appellent "à la responsabilité de chacun des professeurs surveillant les épreuves du baccalauréat et du Diplôme national du brevet" alors que chacun oeuvre "chaque jour pour la réussite des collégiens et lycéens": "Il serait bien dommage d’abîmer tout ce travail sur cette dernière ligne droite." Les parents et les élèves ajoutent qu'ils "se tiennent à l’entière disponibilité du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse pour permettre un bon déroulement des examens à venir".

La FCPE en appelle pour sa part "au retour de la sérénité" et demande "que le dialogue social avec les organisations syndicales représentatives d'enseignants et le ministère reprenne en urgence".

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