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Enseignement privé : "il s’est passé quelque-chose le 16 mai" (B. Lamour, FEP - CFDT)

Paru dans Scolaire le dimanche 19 mai 2019.

La FEP-CFDT estime qu’ "il s’est passé quelque-chose le 16 mai dans l’enseignement privé, même si cela n’a fait ni la une des journaux, ni l’ouverture des séquences informatives télévisuelles". L’intersyndicale (SNEC-CFTC, SNFOEP, Sud enseignement privé, SYNEP, FEP-CFDT, CGT éducation, SPELC) demande la revalorisation immédiate des salaires, le refus d’une deuxième heure supplémentaire imposée, une amélioration des conditions de travail, l’équité de traitement entre les enseignantes et enseignants du premier degré et du second degré, la résorption de la précarité de l’emploi et l’arrêt des réformes en cours qui entraînent des pertes d’emplois et ne prennent pas en compte l’avis des personnels.

D’après Bruno Lamour, secrétaire général de FEP-CFDT, "les militants accompagnés d’enseignants non syndiqués se sont réunis dans toutes les académies. Les représentants des sept organisations syndicales ont été reçus dans les rectorats, des préfectures, des DESDN et par le ministère."

De cette rencontre avec le ministère, Bruno Lamour retient surtout le fait que les spécificités de l’enseignement privé ne sont pas reconnues. Il parle même d’une "méconnaissance du dossier". Et Il n’attend pas "d’embellie avant la fin du mandat." Il est conscient des "espoirs déçus des militants." Comme il le dit, "on savait qu’on n’allait pas avoir la lune." Cependant, selon lui, "dans les établissements, les enseignants ont été sensibles que l’on ait porté leur voix."

Une prochaine rencontre intersyndicale serait prévue afin de préparer la suite de l’action et la mobilisation qui se doit de "sortir du cercle des militants". Le travail avec les organisations syndicales du public continuerait, car certaines revendications sont communes. Mais, comme le précise Bruno Lamour, "il nous faut aussi nous démarquer, car l’enseignement privé est particulièrement maltraité".

Quant aux chiffres de la participation, ils ne sont pas encore connus, non plus que la position officielle du SGEC (Secrétariat général de l’enseignement catholique).

 

Hélène Cénat

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