Baccalauréat : plusieurs projets de textes pour des aménagements à la marge, la création d'un bac pro "marine"
Paru dans Scolaire le mardi 07 mai 2019.
Plusieurs projets d'arrêtés, que ToutEduc s'est procurés, organisent des aménagements du baccalauréat. Un premier projet prévoit que, "par dérogation aux dispositions de l’annexe de l’arrêté du 12 juillet 2011 fixant le programme de l'enseignement spécifique de littérature en classe terminale de la série 'littéraire', le programme limitatif d’oeuvres retenu pour l’année 2018-2019 est reconduit pour l’année scolaire 2019-2020".
Un autre texte porte la réforme du programme "d’enseignement de spécialité de langues, littératures et cultures étrangères de la classe de première de la voie générale" met les langues régionales à égalité avec les langues étrangères et donne en annexe les programmes pour les enseignements du basque, du breton, du catalan, du corse, du créole, de l'occitan - langue d’oc et du tahitien.
Quatre projets d'arrêtés relatifs à la double délivrance du baccalauréat et de la Allgemeine Hochschulreife, du baccalauréat et du Bachillerato, du baccalauréat et l’Esame di Stato et au baccalauréat franco-américain prévoient de nouvelles modalités pour les enseignements et les épreuves pour en adapter l'architecture après la réforme du baccalauréat et du lycée.
D'autre part, un projet d'arrêté crée la spécialité "électromécanicien marine" du baccalauréat professionnel.
A noter le lancement de pétitions académiques, adressées aux IA-IPR de lettres, d'enseignants qui disent leur "désaccord avec les programmes de français du lycée". Ils dénoncent "une réforme mise en place en suivant un calendrier bien trop rapide" pour pouvoir répondre aux questions des élèves de Seconde alors qu'ils sont "dans le plus grand flou": Ces programmes "mettent gravement à mal la liberté pédagogique de l’enseignant-e quant au choix des œuvres" dont la liste "enferme la littérature dans une vision cantonnée à l’histoire littéraire, représente une vision étroite, passéiste et quelque peu élitiste de la littérature". Ces programmes seraient de plus de nature à encourager "le bachotage".