Climat : le 15 mars, journée de "grève internationale scolaire"
Paru dans Scolaire, Périscolaire le lundi 18 février 2019.
Quatorze organisations de jeunesse, écologistes et syndicales (UNL-SD, UNEF, FAGE, Solidaire Etudiant-e-s, Avenir Climatique, UNL, Scouts et Guides de France, Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne, Etudiant et Développement, Eclaireuses Eclaireurs de France, FIDL, RÉseau Français Étudiant pour le Développement Durable et CliMates) appellent à la mobilisation pour le 15 mars, "journée de grève internationale scolaire". Plus de 40 mobilisations seraient déjà prévues dans toute la France, "étant donné les catastrophes qui s’annoncent avec un climat à +4°C du vivant de notre génération, l’effondrement en cours de la biodiversité, l’échec commun des États à garantir l’avenir de nos sociétés et de leurs citoyen.e.s, l’échec aggravé de la France, nation qui se présente comme leader dans la lutte contre le réchauffement climatique et dont le Président est 'Champion de la Terre', notre souhait d’un monde plus juste, plus solidaire et plus sain".
Dans le sillage de la Belgique, de la Suède, de l’Allemagne et des Pays-Bas, des collégiens, des lycéens et des étudiants se sont rassemblés le 15 février devant le ministère de la transition écologique pour demander des mesures urgentes au gouvernement. Ils sont soutenus par SUD éducation qui appelait "les personnels à participer à cette manifestation". A la fin de l’année dernière, près de 30 000 étudiants venant notamment de d’HEC Paris, AgroParisTech, CentraleSupélec, l'Ecole Polytechnique et de l’ENS Ulm signaient un "manifeste pour un réveil écologique" (ici). Dans le cadre de l’association EPE (Entreprises Pour l’Environnement) qui donnent des prix depuis plus de 14 ans à ce propos, les jeunes de 15 ans à 30 ans peuvent répondre à la question : Travailler vert - comment influencerez-vous votre entreprise ? (ici)
Le choix de manifester un vendredi est lié à l’initiative d’une jeune suédoise de 16 ans, Greta, qui est à l’origine du mouvement Fridays for Future (ici): "Puisque nos leaders se comportent comme des enfants, nous sommes obligés d’assumer la responsabilité qu’ils auraient dû endosser il y a bien longtemps."
Hélène Cénat