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Quelque 12 % d'enseignants grévistes dans le second degré (estimation ToutEduc)

Paru dans Scolaire le jeudi 24 janvier 2019.

Selon le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, les taux de participation au mouvement de grève de ce 24 janvier en métropole est de 0,6 % pour les enseignants du 1er degré et de près de 8 % pour les enseignants du 2d degré. Pour corriger les biais du mode de calcul, qui ramène le nombre des enseignants grévistes au nombre d'enseignants de l'établissement et non pas au nombre d'enseignants "attendus", c'est à dire ayant cours au moment de la collecte, il faut ajouter au moins 50 % aux données du ministère pour le second degré.

A noter que, selon un sondage Odoxa/Dentsu Consulting pour le Figaro et France Info, les enseignants sont "aimés et respectés des Français" qui sont "compétents" (70 %), "travailleurs" (62 %), "efficaces" (55%) et 54 % des personnes interrogées soutiennent le mouvement de grève de ce 24 janvier. A 86%, elles estiment "qu'ils sont confrontés à des élèves et des parents de plus en plus durs" et à 69 % qu'ils ne sont pas "assez soutenus par l'administration".

Voici d'autres informations émanant de la PEEP, de SUD-éducation, du SNETAA-FO, du SGEN-CFDT, du SNICS-FSU, du SNALC

La PEEP fait remarquer que "les directeurs d’école primaire sont-ils les grands oubliés" du projet de loi "pour une école de la confiance, alors que "la diminution des emplois de vie scolaire, contrats aidés affectés dans les écoles et dédiés à l’aide administrative, et l’augmentation, ces dernières années, des contraintes liées à la sécurité ont accentué un malaise des directeurs, avéré depuis déjà plusieurs années".

SUD-éducation dénonce les nouveaux programmes pour le lycée, "rétrogrades", "réactionnaires", au contenu "libéral", "élitistes" et demande "l’abrogation de la réforme du lycée et du bac".

Le SNETAA a finalement été reçu par le ministre de l'Education nationale. Le syndicat FO de l'enseignement professionnel a reçu l'assurance "de toute l’implication dont ferait preuve la DGRH et qu’il veillerait au bon déroulement de la transformation des sections et des PLP GA" (la section "gestion administration", dont les effectifs doivent être massivement réduits, ndlr). Le ministre lancera "dans les prochains jours", "une grande campagne pour l’enseignement professionnel"

Le SGEN-CFDT s'inquiète des moyens qui seront mis en oeuvre pour le SNU (Service national universel et "voit mal" comment l'expérimentation lancée dans quelques départements "pourra être modélisante pour le SNU dans sa version pleine et entière.

Le SNICS (le syndicat FSU des personnels infirmiers) lance un "avis de tempête" sur la santé à l'Ecole après l'annonce du ministre "d'inscrire la politique de santé à l'école dans le cadre de la politique de santé publique" et de la "mise en place d'un parcours de coordination renforcée santé-accueil-éducation de l'enfant de 0 à 6 ans", ce qui conduira "au démantèlement et à l'externalisation de la politique éducative de santé en faveur des élèves".

Le SNALC estime que, parmi les enseignants des lycées et collèges, "la colère gronde, explosive par endroits" et il leur propose de faire ""grève les jours de correction d’examens".

 

 

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