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"Pas de vague" : le SNES met des chiffres sur l'expression d'un malaise

Paru dans Scolaire le dimanche 02 décembre 2018.

Très rares sont les enseignants qui n'ont jamais été personnellement confrontés "à des situations d'incivilité ou de violence dans (leur) activité professionnelle". Ils sont du moins une petite dizaine à faire cette réponse parmi les quelque 600 adhérents du SNES qui ont renseigné le questionnaire que le syndicat FSU du 2nd degré leur a adressé. Ils sont encore une trentaine à dire que cela ne leur est arrivé qu'une fois, mais 60 % à dire "plusieurs fois" et 34 % "souvent".

Neuf enseignants sur dix ont signalé ces situations à l’administration, et si un petit quart d'entre eux jugent que la réponse de l'administration a été "très", ou "plutôt" adaptée, ils sont à l'inverse 28 % à penser qu'elle a été très inadaptée (49 % "plutôt inadaptée").

Le syndicat, qui publie ce 2 décembre les premiers résultats de cette enquête réalisée pour "mettre des chiffres sur le phénomène #PasDeVagues" donne aussi quelques témoignages, comme celui de ce professeur de musique qui reçoit une trousse dans la figure. L'élève est exclu du collège, mais le recteur casse la décision du conseil de discipline. Un autre se fait traiter de "connard" par un parent d'élève dans le bureau du principal sans que celui-ci réagisse. Un élève qui introduit des bombes artisanales dans l’établissement "est exclu 2, 3 jours et revient et ce pendant des années".

Le site du SNES ici

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