Scolaire » Actualité

Réforme du baccalauréat : les précisions de J-M. Blanquer au Sénat

Paru dans Scolaire, Orientation le vendredi 05 octobre 2018.

Jean-Michel Blanquer répondait, mercredi 3 octobre, aux questions des sénateurs sur la réforme du baccalauréat. Voici des extraits des propos du ministre de l'Education nationale pour qui "travailler sur le baccalauréat, c'est en réalité travailler sur l'ensemble du système scolaire, du lycée jusqu'à la petite section de maternelle".

"La réforme du bac aura un impact sur l'ensemble des programmes, jusqu'à la maternelle." Le ministre évoque l'épreuve dite de "grand oral" : "Lors des dernières assises de la maternelle, l'accent a été mis sur la confiance en soi et la capacité à s'exprimer. L'éducation artistique et culturelle mettra à l'honneur le théâtre. En troisième, il y aura trente minutes de plus de français pour consacrer plus de temps à la maîtrise de l'argumentation."

"Fin octobre, les programmes élaborés par les groupes de travail seront rendus publics et feront l'objet d'une consultation. Les éditeurs (de manuels scolaires) sont déjà en contact avec le Conseil supérieur des programmes. Certaines équipes sont au travail. Cela oblige à une certaine rapidité, mais pas davantage que lors de réformes précédentes. Le financement est aussi transformé. Les dépenses régionales devront être considérées comme un investissement et l'occasion d'innover - tant pour les ressources numériques que papier."

"Les notes seront prises en compte au moment de l'admission dans l'enseignement supérieur, les notes (...) obtenues en contrôle continu mais aussi les notes de spécialités qui devront intervenir tôt dans l'année. Nous travaillons sur l'hypothèse d'épreuves au retour des vacances de printemps, cela laisse un délai suffisant pour les prendre en compte dans Parcoursup (...) La question du calendrier sera réglée en conséquence."

"En 2019, les spécialités seront implantées (...) Sur les douze spécialités, sept seront présentes dans tous les lycées, sauf cas très particuliers liés à la taille des lycées. En plus de ces sept spécialités, une ou plusieurs parmi les cinq autres spécialités seront proposées et nous implantons ces spécialités précisément dans les lycées qui ont besoin de renforcer leur attractivité qu'ils soient urbains ou ruraux."

"L'introduction de nouvelles disciplines (droit et informatique, ndlr) pose la question des ressources humaines (et du recrutement d'enseignants qualifiés, en l'absence de CAPES dans ces disciplines, ndlr). Leur développement sera progressif (...) Il n'y a aucune volonté d'affaiblir (l'enseignement agricole). La spécialité 'biologie et écologie' est inspirée des séries actuelles des lycées agricoles (...) La prépa véto (qui suppose un bon niveau en mathématiques, en physique-chimie et en biologie, alors qu'en terminale les élèves n'ont que deux enseignements de spécialité, ndlr) est un cas extrême, nous y avons aussi pensé. Les options 'Mathématiques expertes' et 'Mathématiques complémentaires' permettront aux élèves d'avoir le niveau requis qui est attendu d'eux dans les trois disciplines."

Le compte-rendu analytique ici et ici

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →