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J-M Blanquer présente la cohérence de son action devant les députés de la commission des affaires culturelles

Paru dans Scolaire le mardi 02 octobre 2018.

Cette rentrée 2018 a été non seulement "techniquement réussie", mais aussi en termes de "climat", car "on a compris le sens" des mesures prises et "la cohérence d'ensemble", estime Jean-Michel Blanquer. Le ministre de l'Education nationale était entendu, ce 2 octobre, par les députés de la Commission des affaires culturelles. Il en résume les deux finalités, "élévation générale du niveau" et "justice sociale".

Il évoque plusieurs de ces mesures, à commencer par le dédoublement des CP et CE1 en éducation prioritaire. Il fait état de premiers retours positifs en attendant les résultats des "études scientifiques" qui sont en cours, mais parle aussi de "progrès psychologiques", les parents concernés "se sentent considérés", de progrès de la mixité sociale, "ces écoles sont recherchées", et d'un "effet de halo sur l'ensemble du système". Il se félicite du "consensus" sur le terrain et dans le monde politique qui entoure cette mesure, mais admet qu'elle n'est pas suffisante par elle-même pour assurer 100 % de réussite. D'où une politique RH pour que soient affectés à ces classes des "enseignants chevronnés". De plus, certaines pratiques pédagogiques sont "encouragées", notamment l'organisation en petits groupes d'élèves : 3 groupes de 4 en général, le maître pouvant se centrer sur un groupe, les deux autres en autonomie). S'y ajoutent les recommandations qu'il a publiées et des "clarifications" apportées aux programmes. Il annonce qu'après ce qui a été fait pour les mathématiques avec le rapport Villani - Torossian, une "stratégie spécifique pour le français va se développer".

L'éducation prioritaire est le second thème sur lequel le ministre a insisté. Il annonce "le gel de la carte" pour un an, le temps de conduire "une réflexion structurelle" avec Pierre Mathiot et Ariane Azéma (inspectrice générale de l'administration de l'éducation nationale) afin de "renouveler la vision". Il s'agit d'éviter "les effets de seuil", le "y être ou ne pas y être" ou l'opposition avec le monde rural.

Autre sujet, l'évaluation. La loi qui sera présentée en 2019 prévoira une évolution du CNESCO, et des critères d'évaluation des établissements plus techniques mais plus larges pour prendre en compte des éléments qualitatifs, notamment en termes de climat scolaire, de lutte contre le harcèlement, de prise en compte de la phobie scolaire.

Sur l'autonomie, Jean-Michel Blanquer distingue le collège, qui se situe dans le cadre de "l'école du socle", qui accueille tous les enfants et doit s'articuler avec l'école primaire, et le lycée dont les élèves sont de plus en plus autonomes avec le choix des enseignements de spécialités. L'autonomie des établissements correspond à celle des élèves. 

Sur la direction d'école, le ministre ne parle pas de créer un statut pour les directeurs mais "d'avancer d'un cran" pour plus de robustesse.

Pour le collège, le ministre évoque "Devoirs faits" qui concerne environ 25 % des élèves et qui permet que se développe "un nouveau type de relations professeurs - élèves - parents". Là aussi, il parle d'un progrès à la fois social, pédagogique et psychologique.

Le "plan internat" que le ministre annoncera prochainement, contribuera à la "revitalisation" du monde rural. "Dès cette rentrée", 2 200 places étaient disponibles.

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