Scolaire » Actualité

Baccalauréat : les sujets de français

Paru dans Scolaire le lundi 18 juin 2018.

Les candidats des séries ES et S qui passaient, ce 18 juin, l'épreuve anticipée de français avaient pour "objet d’étude : La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation du XVIe siècle à nos jours", avec un texte de Montaigne condamnant la cruauté envers les animaux, un texte de Rousseau estimant que les animaux qui sont des êtres sensibles "doivent aussi participer au droit naturel, et que l'homme est assujetti envers eux à quelque espèce de devoirs", un texte de Voltaire qui évoque un animal manifestant des sentiments, un texte de Marguerite Yourcenar plaidant pour "une déclaration des droits de l'animal". Ils avaient le choix entre le commentaire du texte de Voltaire (qui dénonce implicitement la thèse de Descartes sur les "animaux machines", que les élèves de 1ère ne connaissent pas), une dissertation sur le thème de l'efficacité de la littérature "pour émouvoir le lecteur et pour dénoncer les cruautés commises par les hommes", et un exercice d'invention, de réécriture sur un mode journalistique du texte de Marguerite Yourcenar.

Les candidats de la série L avaient pour objet d'étude "le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours" illustré par des extraits de La Princesse de Clèves (Madame de La Fayette), de Delphine (Madame de Staël) et de La Vagabonde (Colette), dont les héroïnes renoncent à l'amour. Ils avaient le choix entre le commentaire du texte de Mme de Staël et une dissertation sur le thème "Un personnage de roman doit-il vivre des passions pour captiver le lecteur ?". Ils pouvaient également imaginer la rencontre de l'héroïne et Colette et de la Princesse de Clèves, chacune défendant sa conception de l’amour.

Les candidats des séries techniques avaient pour objet d'étude "Ecriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours", avec un poème de Hugo, "Le Sieste" (extrait de L'Art d'être grand-père), un autre de Charles Cros, "À ma femme endormie" (Le Collier de griffes) et un troisième de Claude Roy, "Dormante" (Clair comme le jour). Ils pouvaient, au choix, commenter le poème de Hugo, se demander si la poésie vise à idéaliser le quotidien, ou imaginer, sur un mode poétique, le rêve de la femme endormie qu'évoque Claude Roy.

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →