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Pourquoi le SGEN-CFDT et la FAGE ne se joignent pas à l'appel à la mobilisation du 1er février, que la FCPE rejoint

Paru dans Scolaire, Orientation le mercredi 31 janvier 2018.

La FAGE et le SGEN-CFDT ne participeront pas à la mobilisation engégée demain, 1er février, "contre la réforme de l'accès au premier cycle de l'enseignement supérieur" (voir ToutEduc ici). Les deux organisations ne partagent pas les analyses de l’interfédérale FERC CGT, FNEC FP-FO, FSU, SUD, SGL, SUD, UNEF, UNL. Elles estiment que le projet de loi n'introduit pas une sélection "puisque la sélection par manque de place est bien antérieure à la réforme en cours". Elles évoquent la faible réussite des bacheliers pro à l'université (1,6 % qui obtiennent un diplôme de licence en trois ans) et le taux d'abandon des bacheliers généraux. Or la loi prévoit "un accompagnement gratuit. Elle introduit de plus "des quotas de bacheliers boursiers dans les filières sélectives (y compris dans les CPGE)", "de la transparence sur les procédures de sélection des dossiers dans les filières sélectives" et elle garantit "un droit à l'information des candidats", "de nature à lutter contre les discriminations dont celles liées aux stéréotypes, par exemple sur les familles les plus précaires".

Les deux organisations réclament, elles aussi, des moyens pour l'enseignement supérieur, mais refusent de confondre les deux mobilisations, d'autant qu'elles ont "obtenu 25 millions pour la période de septembre à décembre 2018". Comme les autres organisations, elles refusent "toutes les formes de sélection", dénoncent un système de formation "à deux vitesses", les filières non sélectives étant "victimes d'un sous-investissement chronique" tandis que les filières sélectives sont "financées très largement", telle Polytechnique qui en 2016 a obtenu 60 M€ quand l'ensemble des universités n'en obtenait que 100 M. Elles proposent aux autres organisations syndicales, étudiantes, lycéennes de se retrouver "à une date et une heure" qui leur conviendraient pour construire "une mobilisation permettant de rassembler tous nos collègues sur l'exigence d'un financement des filières non sélectives à la même hauteur que celui des filières sélectives".

Pour sa part, la FCPE "appelle les parents d’élèves à se joindre aux mobilisations du 1er février, estimant que le gouvernement instaurer "la sélection dans les filières dites en tension" et des "critères d’admission à l’université inégalitaires", sous le concept d' "attendus".

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