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Orientation post-bac : des choix "déterminés avant tout par la série du baccalauréat et le niveau scolaire" (note d'information)

Paru dans Scolaire, Orientation le lundi 29 janvier 2018.

En 2015, près 460 000 néo-bacheliers s'étaient inscrits sur la plate-forme APB et 40 % d'entre eux ont placé l'université en tête de leurs choix, puis venaient les STS avec 30% et les IUT avec 16%, les CPGE (10 %) et les écoles d'ingénieurs (4 %). "Ces proportions sont stables dans le temps : en 2017, 39% des bacheliers avaient fait un premier vœu en Licence, 29% en STS, 14% en DUT et 8% en CPGE", constate le SIES. Le service statistique de l'enseignement supérieur détaille, dans une note d'information qu'il vient de publier les demandes d’inscription à l’université : "c’est la filière Lettres, Langues, Arts et SHS qui est la plus demandée", et elle représente près de 20 % des premiers voeux en Corse, à Nantes et Clermont-Ferrand, mais seulement 10 % outre-mer et moins encore à Paris. La deuxième filière la plus demandée à l’université est la Santé (8% des 1ers vœux), puis viennent le Droit (6%), l’Economie-Gestion, les Sciences et Technologie et les STAPS.

Les choix d’orientation "sont déterminés avant tout par la série du baccalauréat et le niveau scolaire". L’académie de Paris "avec 14% de mention 'très bien' (contre 8% en moyenne tous types de bac confondus) et 6% de lycéens 'en avance' au baccalauréat (contre 4% en moyenne)" est celle "où le nombre de premiers vœux en CPGE est le plus élevé (20% contre 10% pour l’ensemble de la France). C’est aussi l’académie où la part des bacheliers issus d’une famille 'très favorisée' est la plus élevée : 54% contre 30% en moyenne." "A l’inverse, les académies où les demandes dans les filières STS sont plus élevées qu’en moyenne (...), présentent une plus forte proportion de bacheliers technologiques et professionnels."

La note d'information s'intéresse également aux effets de "l’inégale répartition des offres de formation sur le territoire" qui amène "un peu plus du quart des néo-bacheliers (27%)" à envisager de poursuivre leurs études dans une autre académie que celle où ils ont obtenu le baccalauréat. En dehors du phénomène d’attractivité exercé par Paris sur les académies de Créteil et Versailles, "on trouve d’autres académies attractives comme Toulouse, Montpellier, Amiens, Dijon, Bordeaux ou Nantes. Pour ces académies, la part des bacheliers souhaitant y étudier mais résidant ailleurs oscille entre 20% et 26 %."

La note d'information "Choix d'orientation en terminale et mobilité géographique" ici

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