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Festival du film d'éducation : développer des "master class", saisir l'air du temps d'une époque dure aux jeunes

Paru dans Scolaire, Périscolaire, Culture le lundi 04 décembre 2017.

Le 13ème festival international du film d'éducation ouvre ses portes à Evreux, demain 5 décembre. "Cette année, nous testons un atelier cinéma avec des jeunes de Haute-Normandie, des MJC et des centres sociaux. Ils ont travaillé sur l'écriture de scénarios pendant les vacances de la Toussaint. Nous avons eu aussi des master class avec un réalisateur. Nous en verrons les résultats jeudi", indique à ToutEduc Christian Gautellier qui, avec les CEMEA, mais aussi le réseau Canopé, la Ville, le Département, la Région, plusieurs ministères, la CAF et la CNAF, l'école de la PJJ (protection judiciaire de la Jeunesse), etc., organise cet évènement. "Il ne faut pas le voir comme un moment  isolé, le festival s'inscrit dans un parcours, il avait déjà un aval important, avec ses déclinaisons en régions, à Argenteuil, Saint-Dié, Montpellier, Besançon, en Champagne-Ardenne, à la Martinique, à la Réunion..., et nous développons l'amont avec ces master class. Nous mettons aussi en place des formations d'animateurs : comment préparer des enfants à une séance de cinéma, comment y revenir après qu'ils ont vu un film ? Elles s'inscrivent dans le plan de formation continue du département pour ses travailleurs sociaux."

Le festival de cette année se situe dans la même perspective que ses éditions précédentes, mais sa dimension internationale est renforcée, ajoute Christian Gautellier qui insiste sur le sens qu'il faut donner au mot "éducation". "Il ne s'agit pas de films pédagogiques, mais d'oeuvres qui rendent compte de toute la complexité du réel, de l'éducation au sens très large du terme". Il pense à "La Chambre vide", celle d'un adolescent parti mourir en Syrie, et au documentaire qui témoigne de la réaction des parents à leur deuil, aux "Enfants du terril", le portrait d'un jeune "décrocheur" qui se réfugie en haut d'un terril, près de Lens, pour échapper au poids qu'il a sur le coeur, à "Mussa", cet enfant noir qui vit dans les bidonvilles de Tel-Aviv, étudie avec les enfants riches, est parfaitement mutique, jusqu'à ce qu'il retrouve sa mère en Éthiopie, ou à "Fleur", ce personnage d'un long métrage italien, jeune délinquante qui se retrouve dans une prison pour ados où une histoire d’amour va naître. "Au total, nous avons sélectionné une soixantaine de films sur les quelque 600 qui nous ont été proposés, ils nous permettent de saisir l'air du temps, une époque où il y a du boulot pour les éducateurs !"

Voir ici pour les déclinaisons en régions, ici pour le programmation

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