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Résolution collaborative de problèmes (PISA): la France un peu en dessous de la moyenne

Paru dans Scolaire le mardi 21 novembre 2017.

"Un nombre croissant d'emplois nécessitent un haut niveau de compétences sociales" et PISA a mesuré pour la première fois, dans le cadre du PISA 2015, "dans quelle mesure les élèves de 15 ans sont bien préparés à travailler ensemble". Ce sont les élèves de Singapour qui ont le meilleur score (560 points) et les jeunes Tunisiens qui font le moins bien avec 380 points. Avec 494 points, la France se situe juste en-dessous de la zone moyenne. "Les élèves français obtiennent des niveaux de performance similaires à ceux des élèves vivant dans l’entité Pékin-Shanghai-Jiangsu-Guangdong (Chine), en Espagne, en Islande, au Luxembourg, au Portugal et en République tchèque", commente l'OCDE qui publie aujourd'hui les résultats de ce volet de son enquête sur la "résolution collaborative de problèmes". Elle a porté en France sur 1 825 élèves et dans le monde sur 125 000 jeunes (soit un sous-ensemble de l'échantillon PISA). 

En France, seuls une peu moins de 7 % des élèves arrivent au niveau 4, et sont "capables de mener à bien des tâches compliquées de résolution de problèmes dont la composante collaborative est très complexe, à rester conscients des dynamiques de groupe, et à prendre l'initiative d'entreprendre des actions ou de formuler des requêtes afin de surmonter les obstacles et de résoudre les désaccords. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, 7,9 % des élèves parviennent à se hisser à ce niveau de compétence." Ils sont en revanche 30 % au niveau 1 et ils "tendent à se concentrer sur leur propre rôle individuel au sein du groupe. 

Les filles se réjouissent plus volontiers des succès de leurs camarades, prennent plus souvent en compte les points de vue d'autrui, tandis que les garçons déclarent plus souvent qu'ils préfèrent travailler en groupe que seuls, et qu'ils y gagnent en efficacité. L'écart entre les deux sexes est de 29 points, et correspond à ce qui est observé dans les autres pays de l'OCDE. En revanche, les élèves vivant en zones rurales "attachent beaucoup plus d'importance au travail d'équipe que les élèves qui vivent dans des villes" et c'est nettement plus vrai en France qu'ailleurs. Autre facteur qui joue, "plus les parents connaissent les amis de leurs enfants à l'école, plus leurs enfants se montrent performants aux épreuves de résolution collaborative de problèmes." De même, les résultats sont meilleurs pour les élèves qui ne se plaignent pas d'être punis injustement ou dont les enseignants obtiennent facilement le calme dans leur classe.

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