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Réforme du baccalauréat : les pistes évoquées devant le SNES

Paru dans Scolaire, Orientation le mardi 14 novembre 2017.

Le SNES, reçu par la "mission Mathiot" hier 13 novembre, publie un compte-rendu de cet entretien qui permet de voir quelles sont les options à l'étude pour la réforme du baccalauréat. Selon le syndicat FSU du second degré, "une éventuelle réforme du lycée ne serait qu'une conséquence de celle du bac, et non une fin en soi". La mission envisage toutefois, parmi ses options, une organisation modulaire des enseignements, à laquelle s'oppose le SNES, attaché "à l'organisation en voies et séries". Son champ porte uniquement sur les baccalauréats général et technologique, la question de l'enseignement professionnel étant traitée par ailleurs.

Sa "feuille de route" prévoit d'aller vers 4 épreuves terminales en plus des épreuves anticipées de première, associées à une dose de contrôle continu. Ces épreuves porteraient "sur les dominantes de chaque séries", notamment pour la série S de façon à rééquilibrer les séries et le second groupe d'épreuves (le rattrapage) pourrait être supprimé au profit d'un examen du livret scolaire. Par ailleurs, l'accompagnement personnalisé serait mis "au service de l'orientation", avec, en seconde, un travail sur le choix d'une série, et en première et terminale, une préparation de l'entrée dans le supérieur.

Le SNES a évoqué son opposition absolue "à une quelconque fusion de séries générales et technologiques, telles par exemple ES et STMG". Sur la série L, le SNES demande que les mathématiques soient "obligatoires" en première et une "diversification possible (arts, langues vivantes, communication...)". Il fait valoir ses réticences : un nombre réduit d'épreuves "nationales, terminales et anonymes" renforce l' "effet couperet" tandis que le contrôle continu "est soumis aux pressions hiérarchiques et à celles des élèves et des parents", et n'est pas "suffisamment cadré pour permettre une évaluation qui ait même valeur dans tous les établissements". Il rappelle que "la dernière réforme du lycée s'est accompagnée de la réduction d'horaires disciplinaires", ce qui a rendu "la profession méfiante".

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