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Plan Etudiants : les réactions de la FCPE, de la PEEP, du SNALC, de QSF, du PS. Une déclaration commune sur le bac. Les IUT.

Paru dans Scolaire, Orientation le mercredi 01 novembre 2017.

La FCPE considère que "certaines mesures" du Plan Etudiants "semblent aller dans le sens d’une meilleure réussite des jeunes", mais que "le principe de l’orientation choisie (...) ne s’appliquera pas dans les filières en tension". La fédération de parents d'élèves dénonce "une sélection qui ne dit pas son nom" et une réforme "en demi-teinte" , "sous-financée" et qui suppose "une réforme en profondeur du lycée et de l’enseignement supérieur". Elle demande "que les syndicats lycéens soient associés à la concertation qui doit encore se poursuivre".

La PEEP se félicite de voir repris les quatre axes que cette fédération de parents de l'enseignement public avait proposés "dès la première réunion de concertation" : l'accompagnement personnalisé des lycéens, l'aménagement de la plateforme d’affectation, la disparition du tirage au sort, l’installation de parcours sur mesure, l’amélioration des conditions de vie des étudiants, mais elle aurait préféré "un renforcement des équipes de psychologues de l’Education nationale" au dispositif à deux professeurs principaux en terminale, elle regrette "que le calendrier de la procédure et celui du baccalauréat ne soient pas mieux coordonnés", elle aurait voulu que le statut "étudiant salarié" soit "plus explicite" et elle estime que la réussite du "Plan Etudiants" passera par "des moyens financiers conséquents" sur le long terme.

Le SNALC "accueille avec intérêt" les mesures annoncées, notamment l'affichage des attendus de chaque formation et "très favorablement la proposition que les professeurs (...) aient voix au chapitre quant aux vœux formulés par les élèves via un avis en conseil de classe et la fiche avenir".

QSF estime que ce plan "contient une série de mesures sur l’orientation qui méritent d’être soulignées", mais cette association de défense de "la qualité de l'enseignement supérieur" s'inquiète du choix de confier aux recteurs d’académie la présidence des commissions qui auront "le pouvoir d’affecter dans un établissement de leur région les bacheliers n’ayant pas reçu une réponse positive", ce qui "semble limiter l’autonomie des universités et pourrait donner lieu à des contentieux". L'association se réjouit "que le principe d’une période propédeutique (...) soit en partie retenu" mais dénonce le risque "de la création de licences à géométrie variable" et demande que soit "abolie" la compensation des notes "pour permettre une véritable capitalisation disciplinaire des crédits".

Pour le parti socialiste, "les mesures annoncées paraissent incomplètes et inachevées" car il faudrait "revoir l’organisation des filières et des programmes du lycée" et construire un "socle de poursuite d’études" qui incite lycées et établissements d'enseignement supérieur "à mieux travailler ensemble". Il faudrait aussi une réflexion sur la rénovation du système d’orientation et sur le rôle des conseillers d’orientation psychologues. Quant au financement, "il n’est pas à la hauteur".

A noter que les syndicats de l'UNSA-Education, SGEN et FEP-CFDT, FAGE, UNEF, SGL, UNL, ainsi que la FCPE, Education & Devenir et le CRAP-Cahiers pédagogiques avaient signé une tribune commune à l'occasion du CSE du 19 octobre dans laquelle ces organisations annonçaient qu'elles auraient "des propositions constructives à faire pour que le lycée évolue de manière à permettre tous les jeunes gagner en autonomie et d’élaborer progressivement leur projet de formation et d’insertion professionnelle sans oublier que le lycée doit participer à la formation citoyenne et à l’émancipation des jeunes". La concertation, estiment-elles doit notamment inclure les trois voies du lycée et s'inscrire dans une logique bac-3 / bac+3.

A noter également que, selon les calculs de l'ADIUT (l'assemblée des directeurs d'IUT), quelque 107 000 candidats ont mis un institut universitaire de technologie en tête de leurs voeux sur APB cette année, dont 25 000 sont en reprise d'études après le bac ou en réorientation après un passage dans une autre voie de l'enseignement supérieur. Les deux tiers d'entre eux viennent de l'enseignement général, 29 % ont un "bac techno", 4 % un "bac pro". Le taux de remplissage potentiel des formations de DUT "se hisse à 97,5 %" contre 91 % pour les BTS, 92 % pour les CPGE, 83 % pour les formations d’ingénieurs.

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