Un livre blanc (AEF) pour favoriser l’accès à l’emploi des jeunes en précarité
Paru dans Scolaire, Orientation le mercredi 27 septembre 2017.
"Changer d’échelle !" C’est non seulement le sous-titre du livre blanc pour "Favoriser l’accès à l’emploi des jeunes en précarité", rendu public, le 26 septembre, par le groupe AEF lors du salon "Jeunes d’avenirs", c’est aussi la formule reprise par Muriel Pénicaud, la ministre du travail, lors de sa visite au salon : "Je suis complètement en phase avec votre action, il faut une mobilisation générale de tous les acteurs pour mettre fin à cette précarité".
Pour Danielle Deruy, directrice générale d’AEF, "il s’agit d’aller plus loin, d’inscrire nos actions dans la durée et, même si le pari est osé, changer d’échelle". Le livre blanc réalisé en collaboration avec des représentants d’entreprises, notamment le groupe Adecco, avec des acteurs de branches professionnelles, d’Opca, d’associations et consultants RH, n’a pas pour but, souligne Danielle Deruy, "de réinventer la poudre ou d’imaginer une improbable solution miracle mais de proposer la généralisation et le soutien aux dispositifs et initiatives qui fonctionnent".
Rapprocher l’offre et la demande
En visite sur le salon, Valérie Pécresse et Jean-Michel Blanquer ont salué cette initiative. Pour le ministre de l’éducation nationale, "tout ce qui permet de rapprocher l’offre et la demande, est une bonne chose, il y a des tas de possibilités pour les jeunes, ils doivent mieux les connaître. Tout ce qui permet d’avancer, c’est bien."
Après avoir rappelé les statistiques sur les jeunes en précarité et décrit les dispositifs publics mis en œuvre, les auteurs du Livre blanc proposent plusieurs "leviers d’action", comme "rapprocher l’école de l’entreprise, développer les compétences comportementales, réduire la fracture numérique, lever les freins à l’apprentissage et développer l’alternance". Mais, "l’originalité de ce livre blanc, c’est qu’à la fin de chaque chapitre, un encadré reprend d’une part les principales recommandations formulées par les participants et d’autre part les engagements qu’ils sont prêts à prendre et à porter", insiste Danielle Deruy, "Un bilan des actions engagées sera dressé chaque année lors du Salon Jeunes d’Avenirs Paris".