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Evaluation au CP : le SE-UNSA engage les enseignants à ne pas respecter le protocole. Rythmes : le SEP dénonce un plan social, les élus d'Ile-de-France en colère

Paru dans Scolaire, Périscolaire le lundi 18 septembre 2017.

EVALUATION. Le SE invite les enseignants à ne pas respecter le protocole de l'évuation au cours préparatoire. Le syndicat UNSA des enseignants estime que ceux-ci "doivent s’autoriser à faire leur propre choix pédagogique dans l’utilisation de ces évaluations" qu' "aucun texte règlementaire n’impose". Ils peuvent donc "sélectionner les exercices qui [leur] paraissent pertinents", donner aux élèves plus de temps que prévu, reformuler les questions, leur fournir des explications... Le SE leur recommande aussi de se faire aider car la passation du test "sera difficilement gérable seul en classe entière". Il leur rappelle que cette évaluation a été conçue "par la DGESCO en urgence pendant l’été" et elle estime que "le résultat est bâclé", qu'il "n’est pas validé sur le plan scientifique". Il n'est pas non plus "en accord avec les attendus" du programme de maternelle.

RYTHMES. Le SEP dénonce "un plan social à 18 500 emplois" avec le retour d'un certain nombre de communes à la semaine de 4 jours et la suppression d'emplois aidés. Le syndicat UNSA de l'éducation populaire calcule que "cette destruction d’emplois touche un peu moins de 14 000 animateurs dans la convention collective de l’animation, près de 1 300 dans la convention des centres sociaux et près de 3 500 animateurs dans les communes et intercommunalités", mais "comme l’emploi dans l’animation est émietté, personne ne s’en préoccupe". Il demande "un moratoire dans les meilleurs délais".

Pour leur part, les élus d'Ile-de-France , dans "Maire Info" (le journal en ligne de l'AMF), "ne veulent plus être baladés !". C'est du moins ce qu'a dit Chantal Brault, premier adjoint au maire de Sceaux, à l'occasion d'un colloque organisé le 13 septembre sur le thème "Les maires et l'école". Beaucoup d'entre eux "déplorent le manque de concertation préalable et 'l'injonction' de détricoter la réforme mise en place avec difficultés depuis 2014. Les élus craignent également "que la baisse du nombre de contrats aidés ne mette en péril les nouvelles activités périscolaires". Bruno Studer, président de la commission culture et éducation de l'Assemblée nationale, a défendu "l'ancrage de l'école dans son territoire et le nécessaire rapprochement entre élus et enseignants" (ici).

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