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Mobilité des apprentis : le ministère du Travail précise les contours du futur statut d'apprenti mobile et évoque de nouveaux parcours et financements incitatifs

Paru dans Scolaire le jeudi 20 juillet 2017.

Le ministère du Travail précise, ce jeudi 20 juillet 2017, les contours des mesures qui visent à augmenter la mobilité des apprentis dans le cadre du programme Erasmus+. Jean Arthuis, député européen à qui le ministère a confié la mission de trouver des solutions pour développer la mobilité des apprentis, s'était exprimé lors d'une conférence de presse, le 3 juillet dernier au Sénat, notamment sur la création d'un nouveau statut qui favoriserait des mobilités plus longues et plus nombreuses dans cette voie de formation (lire ici).

Concernant ce futur statut de "l'apprenti mobile", le ministère précise qu'il s'agira de concilier la protection de l'apprenti tout en allégeant la responsabilité de son employeur en France, afin de "pouvoir rendre la mobilité des apprentis attractive pour les entreprises". Cet allègement passerait par la garantie de la protection sociale des apprentis mais aussi de leur rémunération pendant leur période à l'étranger.

Proposer un parcours similaire à l'unité facultative de mobilité des bacs professionnels

Autre piste pour inciter à davantage de mobilité : proposer, en lien avec le ministère de l'Éducation nationale, un "parcours pédagogique" qui "pourrait s'inspirer de l'unité facultative de mobilité proposée par l'Éducation nationale pour le bac professionnel". Cette unité a été créée à titre expérimental en 2014 (ici) et permet de valider, également pour des apprentis en CFA, les résultats d'une période de formation, effectuée notamment dans un État membre de l'Union européenne, dans le cadre de la préparation à ce diplôme (un arrêté du 13 juillet 2016 l'a aussi instaurée pour les bacs professionnels relevant du Ministère de l'Agriculture, ici). "Les jeunes pourraient être davantage préparés à la mobilité internationale avec, par exemple, davantage d'enseignement des langues en CFA ou de formation à distance", peut-on lire également sur le site du ministère.

Il est aussi envisagé de réunir "les outils existants" au sein d' "un guide pratique de la mobilité" et de créer "une application dédiée", dont les lancements officiels sont programmés le 22 janvier 2018, pour l'anniversaire du Traité de l'Élysée. Enfin, concernant les incitations financières, le ministère étudie la possibilité, "dans un premier temps de simplifier l'accès au financement Erasmus+ pour les apprentis" mais évoque "d'autres pistes (...) tel qu'un abondement par des acteurs publics et privés des dispositifs déjà existants pour l'apprentissage".

Camille Pons

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