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CP à 12 et rythmes scolaires : les réactions de SUD, de l'ANDEV, du CNEA, de la PEEP, et de "Nouvelle gauche"

Paru dans Scolaire le vendredi 30 juin 2017.

"CP A 12" - SUD-Education considère que la décision d'imposer des "CP à 12" prise par le ministre de l'Education nationale "bafoue la liberté pédagogique des équipes, qui ne pourraient par exemple plus former des classes multi-âges ou décider d’autres organisations qui sortent du cadre traditionnel" tandis que des enseignants surnuméraires et des remplaçant-e-s "sont déplaçé-e-s d’office" (donc sans consultation des instances paritaires). La fédération appelle les personnels à faire valoir les dispositions du décret de 1989 relatif aux directeurs d’école (ici) : "il appartient aux équipes d’organiser par elles-mêmes la répartition des élèves dans les classes" et les enseignants "n’ont pas à se sentir tenus de se conformer à ces injonctions hiérarchiques", commente l'organisation syndicale qui n'indique pas si elle porte ces décisions devant la justice administrative.

RYTHMES. Pour l'ANDEV, "la précipitation l'emporte sur la raison" en matière d'organisation de la semaine. L'association des directeurs de l'éducation des collectivités considère que "balayer dans la précipitation les dynamiques engagées sur les territoires risque de démobiliser les acteurs éducatifs investis et impliqués (animateurs, atsems, enseignants, parents) qui commençaient à en percevoir et à en comprendre les enjeux". De plus, "pour que les villes aient réellement le choix", le fonds de soutien ne doit pas être remis en cause".

Pour sa part, le CNEA voit dans cette mesure une "menace pour les secteurs de l’animation et du sport". Le "syndicat d’employeurs des champs de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport" rappelle que réforme a permis "la création de milliers d’emplois (...) principalement pourvus par un public jeune et en recherche d’insertion sociale et professionnelle", d'autant qu'un "effort de formation conséquent (...) a permis le recrutement et la montée en compétence de nouveaux salariés, leur professionnalisation voire leur déprécarisation".

A l'Assemblée nationale, le groupe "Nouvelle gauche" propose la constitution d' "une mission d’évaluation afin d’apporter les modifications nécessaires pour la rentrée 2018".

Pour sa part, la section du Val de Marne de la PEEP indique qu'elle appuiera "tous les retours à la semaine de 4 jours qui auront fait l'objet d'un travail de concertation" à l'occasion du CDEN exceptionnel réuni sur cette question, mais elle demande que le travail effectué pendant 3 ans "ne soit pas purement supprimé". Les activités développées "favorisaient le sport, la culture ou l'éveil des enfants" et elles "doivent perdurer, tout comme l'articulation entre les projets d'école et les activités périscolaires".

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