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Jean-Michel Blanquer nommé ministre de l'Education nationale

Paru dans Scolaire le mercredi 17 mai 2017.

Jean-Michel Blanquer est nommé ministre de l'Education nationale. Agrégé de droit public, il a été recteur de Guyane entre 2004 et 2006, de Créteil entre 2007 et 2009, directeur général de l'enseignement scolaire (DGESCO) de décembre 2009 à novembre 2012, date à laquelle il a été remplacé par Jean-Paul Delahaye puis par Florence Robine qui lui avait succédé à Créteil. Il est depuis directeur général du Groupe ESSEC.

Intervenant au mois de janvier au congrès du SNCEEL, il avait mis en avant plusieurs points. Il définissait l'école maternelle comme "l'école du langage", ce qui supposerait "une formation spécifique des enseignants". S'agissant de la méthode syllabique, il considèrait que le combat est "gagné totalement grâce aux sciences cognitives", mais qu'il reste à réaliser "une homogénéité (des pratiques pédagogiques) sur le territoire". Il voyait le passage du CM2 en 6ème comme un "rite initiatique", une dimension qui manque dans la manière dont a été pensé son aménagement (avec la réforme des cycles, ndlr). Donner davantage de liberté aux collèges et aux lycées implique "de desserrer la contrainte" des horaires. Il est favorable au "développement d'expériences pluridisciplinaires", mais "sur la base du volontariat". Il y avait "des éléments (de la réforme du collège) qu'il pourrai(t) soutenir", mais il dénonçait, sous les applaudissements de la salle, la suppression des classes bilangues, "un scandale profond", "une insulte au travail accompli" alors qu'il s'était battu pour en installer "dans des établissements difficiles".

L'ancien DGESCO (directeur de l'enseignement scolaire) plaçait le CDI "au coeur de la révolution numérique", et pour lui, le professeur documentaliste devait être "un visionnaire" qui fasse partie des adjoints du chef d'établissement. D'ailleurs, il voit celui-ci un peu comme un chef d'Etat qui aurait différents "ministres", dont le CPE et le responsable du CDI. S'agissant des formes de l'enseignement, il en distingue trois, le cours magistral, le travail collectif en petits groupes et le travail individuel. Il proposait de "regénéraliser les temps d'étude, de 16 à 18h". Il inscrit son projet dans "une vision de l'Homme" qui "naît avec un potentiel exceptionnel, comme les sciences cognitives l'ont démontré", et dont l'éducation doit être "une éducation à la liberté" (ToutEduc ici).

Sur le projet de J-M Blanquer, voir aussi ToutEduc ici.

 

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