Scolaire » Actualité

L'entourage d'E. Macron pour l'éducation n'est pas stabilisé

Paru dans Scolaire le vendredi 05 mai 2017.

Selon les informations dont dispose ToutEduc, François de Rugy, candidat à la primaire de la Gauche et qui avait appelé à voter "En marche !" dès le premier tour, pourrait être nommé ministre de l'Education nationale. Mais d'autres personnalités pourraient également l'être, ou jouer un rôle important. Ce sont notamment Laurent Bigorgne (directeur de l'Institut Montaigne), Christian Forestier (ancien recteur), Jean-Michel Blanquer (ancien recteur), Frédéric Mion (directeur de Sciences-po). La liste n'est pas exhaustive.

Il est évidemment trop tôt pour savoir quelles seraient les premières mesures que prendraient l'équipe nommée "rue de Grenelle".

C'est dans ce contexte que Pierre-Yves Duwoye, ancien recteur, ancien secrétaire général du ministère de l'Education nationale, a ouvert un blog sur lequel il condamne ce qu'il considère comme des erreurs des ministres qui se sont succédé rue de Grenelle depuis 5 ans et fait un certain nombre de propositions, résumées sur le site Localtis (Caisse des dépôts, ici) qui met l'accent sur le rôle des collectivités locales.  

"L’éducation n’est plus forcément nationale (...) les collectivités veulent désormais devenir co-auteures des politiques éducatives", et cette "nouvelle alliance" serait marquée par un rééquilibrage des dotations de l’Etat aux collectivités. La compétence "enseignement scolaire" serait transférée aux EPCI. Il propose aussi d'imposer la mixité au collège "par la loi, si nécessaire" et de traiter "la question des petits collèges". Il estime que les régions pourraient piloter l’enseignement professionnel, "sans toutefois jouer un quelconque rôle dans la gestion des personnels concernés".

Un fonds d'Etat d'aide à la construction aiderait les collectivités à innover en termes d'architecture scolaire, notamment pour favoriser la présence des enseignants dans les établissements au-delà des heures de cours. Pour l’équipement numérique des élèves, l'intervention de l’Etat et des collectivités "serait réservée aux seuls boursiers".

Enfin les collectivités qui le souhaitent pourraient "s’inviter dans l’organisation et le fonctionnement pédagogique des écoles et des établissements", car elles "contribuent à faire bouger l’institution dans ses fonctionnements habituels", "ouvrent des possibles sur la culture, le sport, l’environnement… " à condition qu'il ne s'agisse pas d' "opérations de pure communication ou des lubies locales".

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →