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Emmanuel Macron : Pas de "grand soir" pour l'éducation (réponse à la SDAU)

Paru dans Scolaire le lundi 24 avril 2017.

Alors que la société des agrégés lui demande "quelles mesures radicalement nouvelles" il entend prendre, Emmanuel Macron refuse de dire que "tout ce qui a été fait précédemment est nul et non avenu", il ajoute que que "si de profonds changements doivent être engagés, il faut bannir le mythe du 'Grand soir' (...) Un principe cardinal structure notre projet pour l’éducation : faire confiance aux femmes et aux hommes qui oeuvrent au quotidien pour la réussite des élèves (...)."

Pour lutter contre l'échec scolaire, il estime que, "à chaque rentrée, de la grande section à la classe de 3ème", un "bilan de compétences personnalisé" doit permettre pour l'année "une véritable personnalisation des apprentissages" et l'élaboration de formations adaptées pour les enseignants concernés. Il ajoute "une aide aux devoirs après la classe" et des stages de remise à niveau, dispensés durant l’été, mais aussi "la participation des parents", considérée comme "un levier essentiel pour l’amélioration du système éducatif" et "la division par deux du nombre d’élèves par classe de CP et de CE1 dans les établissements de l’éducation prioritaire" ainsi que la scolarisation dès deux ans en éducation prioritaire où "plus aucun enseignant ne pourra être affecté (...) s’il n’a pas au moins trois années d’expérience" et où les enseignants "recevront une prime annuelle supplémentaire de 3 000€ nets".

Au collège, il entend "laisser la possibilité aux équipes pédagogiques qui le souhaitent (...) de proposer à nouveau des parcours bilangues, des parcours européens ainsi que la possibilité de rétablir pleinement l’enseignement des langues anciennes."

En termes de gouvernance, E. Macron veut "redonner de la liberté d’action" aux acteurs de terrain, "ne mettre en place des contrôles qu’a posteriori", ce qui suppose "une autonomie accrue conférée aux établissements". Il veut aussi aller plus loin que le protocole d'évaluation prévu par le PPCR avec "un entretien annuel de formation" et un suivi de carrière des enseignants "davantage individualisé" tandis que, "tous les trois ans, chaque collège et chaque lycée fera l’objet d’un diagnostic qui portera sur l’ensemble de ses missions", "les professeurs, les parents et les élèves" étant consultés.

En ce qui concerne l'enseignement professionnel, le candidat d'En Marche fait l'éloge de l'apprentissage : "Des filières d’alternance seront proposées dans tous les lycées professionnels." S'agissant de l'enseignement supérieur, il évoque "la création de nouveaux ensembles cohérents, qui transcendent les distinctions héritées entre universités, écoles, organismes".

La réponse complète est téléchargeable sur le site de la SDAU ici

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