Scolaire » Actualité

Les enseignants satisfaits du "plus de maîtres que de classes" mais demandent plus de temps de concertation (SNUIPP)

Paru dans Scolaire le jeudi 26 janvier 2017.

Seuls 14 % des enseignants jugent "insatisfaisant" (ou "plutôt insatisfaisant") le dispositif PDMQDC (Plus de maîtres que de classes), selon les résultats d'une enquête dont le SNUIPP publie les résultats ce 26 janvier. Près de 700 enseignants d'écoles REP ou REP+ (dont un tiers sont sur un poste PDMQDC) ont renseigné le questionnaire à la fin de l'année scolaire dernière. Le syndicat FSU des enseignants du 1er degré montre aussi que plus de 7 fois sur 10, ce maître surnuméraire intervient uniquement dans le cycle 2 (CE-CE) et que, 7 fois sur 10 encore, il intervient dans une seule école, le plus souvent en co-enseignement avec son collègue titulaire de la classe, mais aussi pour prendre des groupes d'élèves, parfois diviser la classe en deux, mais parfois aussi pour mêler les élèves de plusieurs classes.

L'enquête révèle encore qu'un PDMQDC sur deux intervient dans plus de 7 classes. Son premier objectif est de "soutenir les apprentissages", la remédiation n'est le plus souvent pas sa priorité. Il intervient surtout sur l'écrit (production et compréhension), mais aussi sur la résolution de problèmes. En revanche, la grammaire, l'orthographe et la "technique opératoire" sont moins souvent abordées. Sa présence permet surtout "un meilleur suivi des apprentissages", mais aussi "une évolution des pratiques professionnelles".

Ils demandent plus de temps de concertation

Un peu plus de la moitié des PDMQDC (56 %) a bénéficié d'une formation spécifique, mais ce n'est le cas que de 23 % des autres enseignants des écoles concernées. Ils demandent aussi majoritairement plus de temps "pour préparer, analyser et réajuster les actions" avec leur collègue surnuméraire.

Le SNUIPP a conduit une seconde enquête sur les "allègements de service" en REP+ (18 demi-journées par an, soit deux semaines). Quelque 1 500 enseignants y ont répondu et ils sont majoritairement satisfaits (61 %), un taux qui baisse de 8 points lorsque les concertations ont lieu le mercredi après-midi ou le soir. Ces temps sont d'abord consacrés aux projets pédagogiques et aux projets ciblés sur les élèves en difficulté, mais aussi aux relations avec les parents, à des projets avec les autres écoles ou des partenaires. A 60 %, les enseignants estiment que ces temps libérés contribuent à faire évoluer leurs pratiques professionnelles et à 50 %, à renforcer les relations au sein de l'école. En revanche, ils jugent sévèrement (57 %) les formations délivrées dans ce cadre, leurs thèmes sont imposés et ne correspondent pas à leurs besoins.

ant

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →