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Le Snetap-FSU conteste les obligations de service des enseignants prévues par le ministère de l'agriculture

Paru dans Scolaire le vendredi 07 octobre 2016.

La réforme des obligations de service des quelque 8 000 enseignants de l’enseignement agricole se heurte à une forme de blocage depuis qu’une délégation du SNETAP et d’élus à la commission administrative paritaire est intervenue, jeudi 6 octobre, au cours de la réunion conclusive du groupe de travail pour demander "de véritables négociations". Le syndicat FSU de l'enseignement agricole prévoit d'appeler à "une journée de grève en novembre (…) pour contraindre le ministère à revoir sa copie".

Il dénonce "la suppression de la première chaire pour les enseignements en BTSA" mais aussi la diminution de moitié, calcule-t-il, des heures d’accompagnement des élèves en difficulté, mises en place au moment du passage de 4 à 3 ans du cursus menant au baccalauréat professionnel. Il pose aussi la question de la majoration d'une heure de service pour 8 heures d'enseignement dans des groupes à faible effectif. Ils font valoir que leurs homologues de l'Education nationale en ont obtenu en 2014 la suppression dans le cadre d'un "donnant-donnant" pour la prise en compte, notamment, de la charge de travail que représentent les contrôles continus et le suivi de stages. Interrogés par ToutEduc, les responsables du syndicat concèdent que ces petits groupes sont beaucoup plus fréquents dans l'enseignement agricole; la directrice générale de l'enseignement et de la recherche leur a d'ailleurs déclaré qu'une telle mesure aurait "un coût que le budget ne peut assumer".

Mais les responsables syndicaux considèrent qu'ils ne sont "pas entrés en négociation pour voir les conditions de travail se dégrader" et ils rappellent que l’initiative de l’administration lorsqu'elle a mis en place ce groupe de traval était "censée prendre en compte l’évolution et les difficultés de (leurs) métiers". Ils ont annoncé hier 7 octobre que si les notifications des heures d'accompagnement personnalisé n'étaient pas effectuées avant la fin du mois, ils appelleraient  leurs collègues à " stopper tous les actions en faveur de l’individualisation pour dénoncer le retard inacceptable et insupportable pris par l’annonce des moyens en faveur de ce dispositif et la crainte réelle de non paiement de ces heures !"

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