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Recrutements et mouvements dans le premier degré, PLP, médecins scolaires en brèves

Paru dans Scolaire le mardi 12 juillet 2016.

Le SNUIPP considère que la crise du recrutement s'installe, au vu des 665 postes non pourvus aux concours de recrutement de professeurs des écoles cette année, dont 209 à Versailles et 424 à Créteil, en attendant le concours exceptionnel. Pour le syndicat FSU du premier degré, "même si certaines académies font le plein, l'attractivité pour le métier ne s’améliore pas" et "les mesures prises par le ministère pour attirer les étudiants vers les métiers de l'enseignement ne sont pas couronnées de succès". C'est notamment le cas du dispositif "M1 en alternance", expérimenté cette année à Créteil et en Guyane "et étendu l'année prochaine aux académies de Versailles, Amiens et Reims". Le SNUIPP demande notamment "que les académies déficitaires puissent recourir à la liste complémentaire d'autres académies sur la base du volontariat des stagiaires", mais il demande surtout "l'ouverture de discussions pour travailler à la mise en place de véritables pré-recrutements". Il calcule que, depuis 2013, ce sont au total 2 223 postes de professeur des écoles qui n'ont pas été pourvus.

Pour sa part, le SGEN-CFDT s'inquiète "des mutations interdépartementales des professeurs des écoles". A l'issue de la première phase du mouvement, 70 enseignants n'avaient pas obtenu satisfaction alors que leurs demandes avaient été reconnues "très prioritaires", du fait d'un handicap ou "de situations relevant du rapprochement de conjoints avec des enfants et plusieurs années de séparation". Ils ont finalement obtenu "une autorisation de sortie et d'entrée en dehors des capacités de gestion des départements concernés", mais 13 exéats (autorisation de sorties) accordés à des personnels de l'académie de Versailles "ont été ensuite refusés par le recteur" qui a fini par les accorder. Restait à savoir s'ils obtiendraient, tardivement, l'inéat (l'autorisation d'entrer) dans le département de destination.

Pour le SNUEP (le syndicat FSU de l'enseignement professionnel), en ce qui concerne le régime indemnitaires des PLP travaillant en SEGPA et EREA, "le compte n’y est pas" au vu des propositions faites par le ministère.

Après le syndicat UNSA des médecins scolaires, c'est au tour du SNAMPSEN-SGEN-CFDT, le syndicat des personnels de santé de l'Education nationale,  d'exiger "une valorisation de la profession et de la carrière des médecins scolaires" dont le nombre "ne cesse de se réduire : 2150 en 2005, 1000 en 2016" dont 400 pourraient partir à la retraite d’ici 2019. Certes, la ministre "a initié le processus de revalorisation des médecins de l'Éducation nationale", mais "rien n’a été fait pour améliorer la situation des professionnels et faciliter les collaborations entre infirmiers et médecins".

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