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Les spécificités académiques mises en lumière par une étude sur l'accès au baccalauréat des élèves les plus faibles (DEPP)

Paru dans Scolaire, Orientation le vendredi 10 juin 2016.

Une étude de la DEPP sur l'accès au baccalauréat des élèves les plus faibles met en évidence, sans les expliquer complètement, les spécificités académiques. Le service statistique de l'Education nationale montre ainsi que les élèves qui ont eu "au plus 8 de moyenne aux épreuves écrites du diplôme national du brevet" (un quart des élèves) ont plus souvent un baccalauréat général ou technologique quatre ans plus tard à Paris qu'à Montpellier alors que ces deux académies ont la même politique d'orientation en fin de troisième.

La note d'information publiée par le ministère de l'Education nationale porte sur "l’accès au baccalauréat" des élèves les plus faibles "entrés pour la première fois en classe de troisième générale à la rentrée 2010 en France métropolitaine". Cinq ans plus tard, 48 % d'entre eux a obtenu un baccalauréat: 32 % un baccalauréat professionnel, 11 %  un baccalauréat technologique et 5 % un baccalauréat général. Pour la majorité d'entre eux, ils l'ont obtenu sans redoublement, "c’est-à-dire quatre ans après l’entrée en troisième".

L’orientation vers l'enseignement général et technologique des élèves "les plus faibles scolairement" varie fortement : 13 % dans les académies de Caen, de Nantes ou de Rennes contre 38 % en Corse, 34 % dans l’académie de Créteil, 31 % dans celle de Versailles et 30 % à Paris. Ces variations sont liées au maillage territorial : "la proximité géographique entre collège et lycée GT favoriserait le passage dans cette voie" tandis qu' "une offre de formation professionnelle développée dans l’arrondissement du collège (...) exerce également une influence significative sur l’orientation des élèves". Mais jouent aussi la force de l'apprentissage dans la région et les politiques académiques. Interfère aussi une donnée qui n'est pas prise en compte, mais signalée dans la note, l'orientation en CAP. Quand elle est forte, comme dans les académies de Rouen et de Strasbourg, la probabilité d’accès au baccalauréat plus faible.

La note "Parmi les élèves qui étaient en difficulté scolaire en troisième, un sur deux a obtenu son baccalauréat" et téléchargeable ici

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