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"Aucun homme raisonnable" ne remettra en cause la refondation (V. Peillon)

Paru dans Scolaire le lundi 02 mai 2016.

Pour Vincent Peillon, "la refondation se poursuivra", car "aucun homme raisonnable" n'en remettra en cause l'essentiel, même si des inflexions peuvent être apportées à la mise en oeuvre des réformes, il en a la conviction après en avoir discuté avec des responsables venus "d'autres rivages politiques". Il l'a dit ce 2 mai dans son allocution pour l'ouverture des "Journées de la refondation de l'Ecole de la République". Le premier ministre de l'Education du quinquennat évoque la priorité au primaire, la redéfinition du socle commun, le statut des assistants de vie scolaire, la formation des enseignants, la réforme de l'éducation prioritaire, la réforme du collège, les nouveaux référentiels métiers... "Les chiens aboient, la caravane passe, la refondation est en train de se faire", ajoute-t-il. 

Najat Vallaud-Belkacem ne dit pas autre chose : pour elle, "la refondation n'est pas une affaire de cinq ans, mais de 10 ans au minimum", puisqu'il va falloir maintenant commencer à penser "le lycée du socle". Elle insiste aussi sur la nécessité pour elle de travailler sans "volonté partisane", de "quitter les postures rhétoriques", et elle donne en exemple les relations avec Jean-Claude Gaudin. Avant elle, Benoît Hamon avait également cité le maire de Marseille. Son prédécesseur rue de Grenelle se souvient des discussions difficiles qu'il a eues avec l'élu, relations aujourd'hui apaisées. Mais l'actuelle ministre de l'Education nationale sait bien que toute réforme "modifie les organisations", et qu'elle est donc "par définition" difficile alors que "l'immobilisme a ses charmes". D'où sa volonté d'organiser ces deux journées pour faire "un point d'étape", conforter "le fil rouge" des réformes, "pour ceux qui le perdraient de vue", car il n'y a pas eu, depuis quatre ans, "une réforme par ci par là", mais "un effort constant", même s'il est possible d'apporter des améliorations. 

A noter que Vincent Peillon a rendu un hommage appuyé à "l'appel de Bobigny" qui a constitué, avant l'élection de F. Hollande, "une plate forme commune" pour "bâtir des éléments de la refondation" par-delà les divisions du monde syndical. Il a également rendu hommage à J-P Delahaye qui l'a accompagné dans sa réflexion avant et alors qu'il a pris ses fonctions, car "une fois que les principes sont posés, il faut la patience de la mise en oeuvre pour aller jusque dans la salle de classe". Vincent Peillon insiste aussi sur "la confiance accordée aux enseignants", par François Hollande lors de l'hommage à Jules Ferry, mais aussi par N. Vallaud-Belkacem avec la réforme du collège.

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