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Le mouvement du 17 mars en brèves. Le SNETAA inquiet de l'avenir des Ulis à Bordeaux

Paru dans Scolaire, Périscolaire le vendredi 18 mars 2016.

Hier 17 mars, les organisations qui appelaient à se mobiliser contre "la loi Travail" estiment que cette journée a été "une réussite". Selon le ministère de l’Éducation nationale, 115 lycées ont fait l'objet d’un blocage, "total ou filtrant".

Pour l'intersyndicale CGT – FO – FSU – SUD – UNEF – UNL – FIDL, "les jeunes, très concernés par ce projet de loi, se sont fortement mobilisés" contre un texte "qui contient toujours de multiples régressions". Les organisations "appellent les jeunes et les salarié-es à poursuivre et amplifier la mobilisation dès le 24 mars prochain, jour de la présentation du projet de loi au conseil des ministres" et le 31 mars, "journée de grève et de manifestations".

Le SNALC demande la démission du gouvernement

Pour sa part, l'intersyndicale second degré*, qui s'est constituée contre la réforme du collège, appelait les personnels "à rejoindre les manifestations et initiatives prises en particulier par les organisations de la jeunesse" pour le retrait de la loi El Khomri. Elle se réunira à nouveau le 23 mars pour envisager la suite du mouvement. D'ores et déjà, le SNALC annonce sa participation au mouvement du 31 mars "afin d’obteni l’abrogation de la réforme du collège, le retrait du projet de loi El Khomri, ainsi que la démission du gouvernement". Il qualifie de "ridicule" l'augmentation du point d’indice. Pour sa part, l'UNL dénonce "le mépris du gouvernement envers les lycéens, qui ne les a pas conviés aux discussions du lundi 14 mars" et son "dédain face à la principale revendication de la jeunesse, à savoir le retrait du projet de loi travail". 

Par ailleurs, la section girondine du SNETAA (le syndicat FO de l'enseignement professionnel) dénonce "une diminution des moyens accordés aux ULIS de 3h par semaine". Ces "unités localisées pour l'inclusion scolaire" accueillent en effet des élèves en situation de handicap et ceux-ci alternent entre leur classe "ordinaire" et leur "classe spécialisée" en fonction "de leurs besoins liés à leur handicap". Or ils n’auront accès au dispositif que 18h contre 21h aujourd’hui.

* Le SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNUEP-FSU, le SNFOLC, le CNGA CGC, le SNETAA-FO, le SFSDPEP-FO, la CGT, la CGT enseignement privé, le SNALC FGAF , le SNCL-FAEN, le SIES-FAEN, le SUNDEP-Solidaires et SUD Education

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