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"Nous ne reviendrons pas au 'bac pro' en 4 ans" (N. Vallaud-Belkacem)

Paru dans Scolaire, Orientation le mercredi 02 mars 2016.

Seules deux douzaines de sénateurs ont participé au "débat sur le trentième anniversaire du baccalauréat professionnel" organisé ce 2 mars à la demande du goupe "communiste, républicain et citoyen" et une dizaine d'orateurs se sont succédé à la tribune, sans grandes passions partisanes. "Nous ne reviendrons pas au 'bac pro' en 4 ans"  a notamment déclaré Najat Vallaud-Belkacem. La ministre de l'Education nationale répondait ainsi aux deux premiers orateurs qui, sans demander qu'il soit mis fin à ce cursus, regrettaient que ne soit pas offerte aux élèves davantage en difficulté, en parallèle, une autre possibilité que le bac en 3 ans. Elle faisait valoir que depuis 2012, le nombre des élèves qui suivent ce cursus a augmenté de 60 % avec un taux de réussite de près de 85 %.

La ministre a annoncé la création de 330 "pôles de stage", un par bassin de formation, pour aider les jeunes lycéens à "trouver une entreprise qui les accueille. Elle a aussi indiqué qu'elle recevrai chacun des 13 présidents de région, à commencer par Philippe Richert (Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine) demain matin, pour évoquer l'implantation des 500 nouvelles formations annoncées par le chef de l'Etat. La cartographie des "bacs pro" doit aussi être celle des STS, pour envisager les poursuites d'études.

Pour Najat Vallaud-Belkacem, il ne faut pas opposer l'apprentissage et la formation sous statut scolaire, qui sont deux formes d'alternance, "deux voies complémentaires et distinctes". A noter que Jean-Claude Carle (sénateur LR) plaide pour des "parcours mixtes", les employeurs étant souvent réticents à signer des contrats de 3 ans pour un jeune qui voudrait préparer par la voie de l'apprentissage un baccalauréat; le jeune commencerait donc sous statut scolaire et continuerait dans une entreprise. Son homologue Jacques Legendre pour sa part, souhaite la mise en place d'un "tronc commun" aux trois voies du lycée, générale, technologique et professionnelle. La ministre, sans leur répondre vraiment, souligne que les élèves qui passent par l'apprentissage visent plus souvent un CAP, et que ceux qui visent le baccalauréat sont presque tous sous statut scolaire. Deux sur trois sont en emploi trois mois après avoir obtenu leur diplôme, mais un sur deux souhaiterait poursuivre ses études. Les quotas pour la préparation d'un BTS seront "plus élevés l'année prochaine".

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