Théorie du complot : un nouvel épisode de "La Clé des médias"
Paru dans Scolaire, Périscolaire, Culture le mardi 09 février 2016.
"C'est bien de douter, mais il faut douter jusqu'au bout." Cette petite phrase dite par des parents à un adolescent qui les interroge sur "la théorie du complot" est extraite du dernier épisode de la série "La Clé des médias" qui vient d'être mise en ligne alors que la ministre de l'Education nationale organise, ce 9 février, une journée d’étude "Réagir face aux théories du complot". Najat Vallaud-Belkacem participera d'ailleurs à une table ronde qui réunira plusieurs enseignants (une professeure des écoles, une professeure documentaliste, un professeur d’histoire-géographie intervenant en milieu pénitentiaire, un professeur de lettres et une professeure d’anglais). Ceux-ci diront quelles "réponses pédagogiques et éducatives" ils ont pu, ou n'ont pas pu, apporter à leurs élèves.
"Les clés des médias" permet d'appréhender très simplement des notions essentielles : Qu’est-ce qu’une information ? une source ? une donnée personnelle ? Où s’arrête la liberté d’expression ? Les médias sont-ils objectifs ? Au total, la série comprendra 25 épisodes, 11 sont en ligne, les deux derniers portant donc sur la théorie du complot et sur les limites à la liberté d'expression. Ele est écrite par Bruno Duvic, réalisée par Mathieu Decarli & Olivier Marquézy, produite par la Générale de production, avec Francetv éducation, Canopé, le CLEMI, France Inter et Enjeux e-medias.
De petits personnages en résine permettent de ramener des questions complexes à des situations de la vie courante. Comme un journaliste, un jeune a des informations qu'il partage avec ses amis, par exemple sur le centre commercial qui va être construit à la sortie de la ville. Mais sont-elles fiables ? Quelle en est la source ? Un autre s'interroge sur l'hostilité supposée, à son égard, du professeur d'anglais. Il a l'impression d'un complot contre lui. "La réalité est difficile à admettre" et parfois, "c'est tellement fou qu'il faut des explications folles". Mais en l'occurrence, l'explication est simple, Kamel ne travaille pas assez !
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