Professeurs documentalistes : la FADBEN s’appelle désormais l’APDEN
Paru dans Scolaire le vendredi 29 janvier 2016.
La Fédération des enseignants documentalistes de l’éducation nationale (FADBEN) change de nom et s’appelle désormais l’Association des professeurs documentalistes de l’éducation nationale (APDEN). Interrogé par ToutEduc, Florian Reynaud, son président, revient sur l’évolution du sigle de la FADBEN, créée en 1972 : "Le ‘DB’ signifiait documentaliste bibliothécaire, dénomination qui n’était plus valable depuis 1989 (date de la création du CAPES de documentation). Mais la fédération a connu beaucoup de difficultés, sans doute liées à son histoire, à changer de sigle. En 1994, elle a changé de nom, elle est devenue la "Fédération des enseignants documentalistes de l’éducation nationale" mais sans changement de sigle. Avec une réelle difficulté pour les nouveaux collègues, depuis quelques années à comprendre le sens de ‘DB’. Plusieurs fois la question s’est posée dans les comités directeurs successifs, et cette année il y a eu consensus pour utiliser ‘professeur documentaliste’ dans la dénomination officielle".
L’identité enseignante
Pour son président ce changement de nom est "l’occasion pour la fédération de réaffirmer l’identité enseignante de la profession, dans la continuité de la création du CAPES de documentation et après l’inscription de cette identité enseignante dans le référentiel de compétences des métiers du professorat et de l’éducation en 2013, ainsi que dans le décret relatif aux obligations de service et aux missions des personnels enseignants exerçant dans un établissement public d’enseignement du second degré en 2014".
L’APDEN, qui regroupe des professeurs documentalistes de collèges, de lycées de l’enseignement public et de l’enseignement supérieur et qui est représentée dans 25 académies, regrette que, "malgré ses démarches tout au long de l’élaboration des textes relatifs à la réforme du collège, le rôle pédagogique des professeurs documentalistes relève encore, dans son application, de négociations locales soumises au bon vouloir et à l’interprétation des uns et des autres".
Elle revendique "la création d’une inspection spécifique à l’information-documentation" et "la mise en place d’une politique de recrutement s’appuyant sur le nombre d’élèves et pas seulement sur l’entité de l’établissement scolaire, sur la base d’un poste de professeur documentaliste par établissement, augmenté d’un poste par tranche de 400 élèves, sans temps partagés sur plusieurs établissements".
Voir aussi l'interview de Florian Reynaud ici.
Colette Pâris