Les propositions pour l'éducation de "Vers le haut" pour lutter contre "le choc des incultures"
Paru dans Scolaire, Périscolaire, Orientation le mercredi 27 janvier 2016.
"Vers le haut", un "centre d’études et d’actions dédié aux jeunes, aux familles et à l’éducation" publie son rapport et ses propositions pour lutter contre "le choc des incultures", avec la conviction que la "guerre contre l’ignorance se gagnera d’abord avec des armes éducatives". Il évoque "la dégradation des résultats de notre système éducatif" et "les difficultés de maîtrise de la langue" qui, estime-t-il, "justifient que l’on consacre tout le temps nécessaire, dès le plus jeune âge et sans se disperser, à la maîtrise du vocabulaire, de la lecture, de l’écriture". Il faut aussi "donner aux jeunes générations des raisons d’aimer la France et d’y participer pleinement". L’éducation doit d'ailleurs "permettre à chacun d’inscrire sa vie dans une histoire et d’articuler ainsi identités personnelle et collective".
On pourrait ainsi "conduire chaque collégien à faire des recherches sur son histoire familiale, pour montrer comment elle s’articule avec la 'grande Histoire' et comment sa famille se rattache à la France". Il faut aussi "développer la mixité scolaire par le choix, plutôt que par la contrainte" et permettre aux établissements scolaires de "développer des projets pédagogiques attractifs". Il faudrait aussi "associer davantage les parents" aux communautés scolaires, favoriser les parrainages d’élèves de 6ème par des 3ème, "donner plus de pouvoir au directeur d’établissement dans le recrutement de leur équipe pédagogique", développer "des jumelages entre établissements de toute la France".
Les propositions sont aussi hors scolaire, avec "le parrainage entre salariés et jeunes de quartiers sensibles" et avec un dispositif qui permettrait "à des familles fragiles, de tous horizons, d’échanger de façon informelle sur l’éducation", mais aussi avec "la valorisation du dialogue interreligieux, interconvictionnel".
"Vers le haut" propose aussi de demander aux jeunes en difficulté de rendre des services de façon qu'ils se rendent compte qu’ils sont utiles aux autres, qu’on a besoin d'eux, que leur vie "a un sens", ce que permettraient notamment la généralisation du service civique ou "des missions à l’étranger, dans des pays en difficulté".
L'association a pour partenaires : Apprentis d’Auteuil, l’Armée du Salut, Bayard, le Collège des Bernardins, les Scouts musulmans de France, Sport dans la ville et, pour les actions liées à leur mission : l’OEuvre de Secours aux Enfants et SOS Villages d’Enfants.
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