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Des PRE (programmes de réussite éducative) plus solides, mais soumis à des tensions grandissantes

Paru dans Scolaire, Périscolaire le mardi 12 janvier 2016.

Plus de 100 000 enfants ont bénéficié l'année dernière d'un projet de réussite éducative et le budget total des PRE (programmes de réussite éducative) est un peu supérieur à 100 M€ auxquels s'ajoutent 13,5 M€ de contributions non financières, un total en baisse puisque chaque programme bénéficie de 234 000€, contre 255 500€ en 2013. C'est ce qui ressort de l'enquête annuelle de suivi publié par le CGET (Commissariat général à l'égalité des territoires) qui rappelle que le PRE est "résolument intégré au sein des contrats de ville nouvelle génération".

Les PRE réunissent 1 314 EPS (équipes pluridisciplinaires de soutien) et "couvrent" 3 286 écoles maternelles, 3 712 écoles élémentaires, 1 358 collèges et 286 lycées. L'Education nationale reste en effet "le partenaire le plus fortement mobilisé puisqu'elle est impliquée dans 99% des projets. Viennent ensuite les Conseils départementaux, les directions départementales de la cohésion sociale, les délégués du préfet, les CAF (caisses d’allocations familiales) et les associations d’éducation populaire. "Les partenaires de terrain sont principalement des acteurs des champs scolaire, social, socio-éducatif et de la santé". La participation des ASV (ateliers santé ville) augmente, tandis que celle des associations de loisirs, sportives ou culturelles diminue. Au sein des EPS, le rapport note "une évolution à la baisse de la participation des professionnels de la santé" tandis que "la prépondérance du scolaire et de l’action sociale se poursuit" et que "le tissu associatif est de plus en plus présent".

Le CGET constate que 8 sur 10 des enfants suivis ont bénéficié de parcours individuels, que "le partenariat de terrain maintient sa diversité, forgeant l’idée d’une communauté éducative locale dont l’expérience partagée se renforce" et "les PRE consolident quelque peu leur tour de table institutionnel". Il pointe pourtant "un certain nombre de questionnements" sur le suivi des enfants à la fin des parcours qui ne serait pas suffisant, sur les processus d’évaluation "qui restent assez peu activés" et sur le positionnement des PRE dans les PEDT et projets éducatifs locaux. Il souligne aussi un contexte marqué par la "tension des finances publiques et le resserrement de la géographie prioritaire" qui " semblent à ce jour avoir des incidences limitées sur la démographie des PRE", mais qui seront sans doute plus importantes à partir de 2017 et "la fin de 'garantie' par l’Etat des financements ajustés pour les PRE couvrant les territoires sortant de la géographie prioritaire et les territoires de veille".

 

 

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