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Animation et rythmes scolaires : le SEP-UNSA demande une formation de niveau IV et des formations en ESPE

Paru dans Scolaire le mercredi 02 décembre 2015.

Pour le Syndicat UNSA de l’éducation populaire, alors qu’elle a entraîné l’implication d’autres acteurs, à commencer par les personnels d’animation qui travaillent dans le périscolaire, la réforme des rythmes scolaires s’est surtout centrée, en termes de préoccupations, sur le temps scolaire et les enseignants. Or, selon cette organisation, la mise en place de cette réforme rend d’autant plus urgent de reconnaître qu’à côté de beaucoup d'animateurs qui se sont qualifiés au travers de l’expérience, il y a nécessité de substituer au Bafa et au BAFD, qui sont devenus la norme alors qu’ils ne sont pas des diplômes et qu’au départ ils concernaient les personnes volontaires pour les colonies de vacances, un diplôme minimal. Ce minimum serait de niveau IV, avec le BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport). Une telle mesure aurait des conséquences en termes de déroulement de carrière et de grille indiciaire pour les animateurs. Mais aujourd’hui, si on choisit de devenir animateur, il faut payer sa formation, ce qui n’est pas le cas si on veut devenir enseignant. Le SEP se félicite d’avoir obtenu la mise en place d’un groupe de travail piloté par le délégué interministériel à la jeunesse et qui réunit l’ensemble des parties prenantes de ces questions. Sa première réunion se tient ce mercredi matin 2 décembre.

Mais la volonté de ce syndicat, qui a rencontré la sénatrice Françoise Cartron dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par le Premier ministre sur les nouveaux rythmes scolaires et les PEDT pour lui exposer réussites et obstacles qui demeurent, c’est aussi d’obtenir, grâce à la porte d’entrée qu’offre la création des Espe, création à laquelle il a beaucoup œuvré, le développement de formations communes aux personnels qui ont en charge les enfants, qu’ils soient de l’Education nationale, des collectivités territoriales ou des associations. Et ce, afin de construire une culture commune à des professionnels que le même enfant rencontre dans les différents temps sociaux de sa journée, professionnels avec des règles et des postures différentes. Ces formations communes, dont la pertinence n’est pas à démontrer, entre autre dans le cadre de la mise en place des PEDT, sont, d’après le SEP, inexistantes dans le domaine de la formation initiale et trop peu développées en matière de formation continue. A ce titre, l’organisation syndicale signale des réalisations intéressantes en Ardèche, dans les Landes ou encore en Auvergne…Le SEP souligne la qualité de l’écoute qu’il a rencontrée chez Françoise Cartron à qui il a demandé de se faire la porte-parole de ce qui se fait et de ce qui reste à faire, notamment en matière de construction d’une culture commune aux professionnels de l’éducation.

 Le site du SEP ici, la lettre de mission de Françoise Cartron ici

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