Les propositions de F. Fillon pour le baccalauréat et l'enseignement professionnel
Paru dans Scolaire le mardi 06 octobre 2015.
Participant ce 6 octobre à la conférence sur l'enseignement supérieur organisée par l'Institut Montaigne et Terra Nova (en partenariat avec AEF), François Fillon a évoqué le baccalauréat général et technologique et l'enseignement professionnel. Pour le candidat à la primaire de la droite et du centre, il faudrait que l'examen comporte "non pas dix ou onze mais quatre épreuves terminales", "une en français et trois dans d’autres disciplines", celles-ci portant "sur des disciplines qui intéressent le plus le lycéen dans sa préparation à l’enseignement supérieur". D'ailleurs les universités feraient connaître, "pour leurs différents parcours de licence, les épreuves qu’elles recommandent vivement de choisir au baccalauréat" et "dans les filières dites en tension où se présente un très grand nombre de candidats", elles retiendraient "ceux qui se sont préparés dès le lycée à la voie d’enseignement supérieur pour laquelle ils postulent".
Elles pourraient de plus "créer dès la licence, en plus des formations généralistes, des parcours d’excellence nécessairement sélectifs", développer les IUT et les licences professionnelles "en privilégiant l’apprentissage".
L'ancien Premier ministre propose aussi de "confier aux régions la totalité de l’enseignement professionnel", lycées et apprentissage, "car elles sont mieux placées que les rectorats pour connaître les besoins d’emplois sur leur territoire". Elles pourraient aussi, "en liaison avec les branches professionnelles", rénover certaines sections de techniciens supérieurs de sorte que ces bacheliers "puissent par une formation adaptée obtenir un BTS" et en rester à ce niveau. "De son côté, l’Etat devra opérer une vraie politique de requalification de la formation en BTS sachant que "nous avons au total 180 000 places en 1ère année de STS et d’IUT pour 130 000 bacheliers technologiques".