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Les professeurs des écoles plus mobiles en début de carrière (Depp)

Paru dans Scolaire le mardi 15 septembre 2015.

Près de 11% des enseignants du premier degré public ont changé d’école à la rentrée 2014, indique la Depp dans une note publiée le 14 septembre. Le service statistique de l'Education nationale souligne que quasi-totalité d'entre eux (90%) sont restés au sein de leur département d’exercice. Les professeurs des écoles se montrent plus mobiles en début de carrière : près d’un quart des moins de 30 ans ont changé d’école en septembre 2014, contre seulement 6,4% des plus de 50 ans, soit quatre fois moins.

Ce phénomène s'explique notamment du fait des stagiaires et des enseignants en affectation provisoire. Un enseignant de moins de 30 ans sur cinq est stagiaire (contre 1,5% chez les trentenaires). Hors stagiaires, 18% des enseignants de moins de 30 ans ont changé d'école en 2014, contre 6,4% des plus de 50 ans : "la recherche d’un poste définitif en adéquation avec leurs attentes, telles la proximité domicile-école ou le rapprochement de leur conjoint, conduit une partie des jeunes enseignants à occuper successivement des postes provisoires, faute d’avoir été affectés dans le cadre du mouvement 'principal' et ce jusqu’à obtenir satisfaction", analyse la Depp.

Une mobilité plus forte en éducation prioritaire

En toute logique, les titulaires d’un poste définitif changent moins d’école : seuls 7% d’entre eux ont obtenu une mutation en 2014. Quant au taux de mobilité inter-écoles, il a diminué de près de 5 points depuis 2009, avant de très légèrement augmenter à la rentrée 2014. En moyenne, la mobilité s'avère plus forte du côté de l'éducation prioritaire : 12,7 % des enseignants y ont changé d’école en 2014, contre 10,1 % hors éducation prioritaire. À noter, en Seine-Saint-Denis, le taux de mobilité des enseignants de moins de 30 ans en éducation prioritaire atteint 24,9%, contre 17,9% hors éducation prioritaire.

La mobilité varie aussi nettement selon le département : de 6,1% en Saône-et-Loire à 18% en Guyane. Elle reste faible dans le centre de la France : les taux de mobilité des trois départements de la région du Limousin sont, en moyenne sur les trois dernières années, inférieurs à 9 %. En revanche, elle s'avère plus marquée en Île-de-France (13% dans l’académie de Créteil et 14,5% dans les Hauts-de-Seine), ainsi que dans le Rhône et les Bouches-du-Rhône.

La note de la Depp est consultable ici

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