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Technologies de l’information et de la communication : moins de 40% des enseignants les utilisent fréquemment (OCDE)

Paru dans Scolaire le mercredi 22 juillet 2015.

Seuls 38% des enseignants déclarent utiliser fréquemment les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour les projets de leurs élèves ou le travail en classe, selon l'enquête internationale sur l’enseignement et l’apprentissage (TALIS) de l'OCDE, diffusée en juillet. En France, un quart des enseignants sont dans ce cas.

Comment expliquer ce résultat ? Premier frein : le manque d'équipement. "Un certain nombre de chefs d’établissement font état du caractère inadéquat ou insuffisant de leurs ressources en termes d’ordinateurs ou de logiciels à usage pédagogique, ou encore d’accès à Internet", relève l'OCDE. Dans les pays participant à l’enquête TALIS, 30% à 40% des enseignants environ travaillent dans un établissement dont le principal signale une insuffisance des ressources en matière de TIC.

Autre obstacle à la diffusion des TIC : le déficit de formation. Environ 60 % des enseignants font part de besoins (modérés ou importants) en formation continue concernant les compétences en TIC à l'appui de l'enseignement. C'est d'ailleurs la demande de formation la plus souvent citée, après la prise en charge des élèves présentant des besoins spécifiques d’éducation.

"Une acquisition plus autonome des connaissances par les élèves"

Quels sont les facteurs qui peuvent favoriser l'utilisation des TIC en classe ? L'OCDE mentionne "la participation à des activités de formation continue impliquant des travaux de recherche individuels ou en groupe, ou la collaboration avec un réseau d’enseignants". Autre élément déclencheur : "Les enseignants qui ont une vision constructiviste de leur métier (soit ceux qui considèrent que leur rôle est d’aider les élèves à effectuer leurs propres recherches, ou que les processus de réflexion et de raisonnement sont plus importants que le contenu spécifique des cours) sont également plus enclins à utiliser les TIC et d’autres méthodes pédagogiques actives." Car les TIC peuvent "permettre une acquisition plus autonome des connaissances par les élèves que les méthodes d’enseignement traditionnelles".

L'OCDE note aussi qu'un climat positif en classe pourrait être "plus propice à l’utilisation des TIC (en raison du petit nombre d’élèves perturbateurs)". Et ces pratiques contribueraient elles-mêmes à une meilleure ambiance "car les élèves prennent plaisir à interagir avec des applications technologiques".

L'étude est consultable ici

Diane Galbaud

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