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Rythmes scolaires : un consensus satisfaisant, mais des difficultés à trouver un sens commun scolaire - périscolaire (Villes moyennes)

Paru dans Scolaire, Périscolaire le lundi 08 juin 2015.

85 % des villes moyennes estiment être parvenues à un consensus satisfaisant pour la mise en place de la réforme des rythmes scolaires. C'est du moins ce que révèle une enquête menée par leur association, "Villes de France" auprès de 55 d'entre elles. Elle montre sur les quelque 160 000 élèves concernés, moins de 1 000 sont scolarisés dans une école privée.

A noter parmi les autres enseignements que la quasi totalité de ces villes est ou sera dotée d'un PEDT (projet éducatif de territoire), alors que seules les deux tiers d'entre elles disposaient d'un CEL ou d'un PED avant la réforme. En ce qui concerne les transports scolaires, 6 villes sur 10 estiment avoir un surcoût de 10 à 30 %, mais il est supérieur à 50 % pour 4 d'entre elles. Un quart des villes n'a pas connu de problème pour recruter des animateurs, un tiers a connu des difficultés quanti et qualitatives. Elles ont mobilisé leur agents communaux, mais ne leur ont pas toujours proposé de formation spécifique. En maternelle, les animateurs ont en moyenne 12 élèves, et 16 lorsqu'ils sont en élémentaire.

Un tiers des communes n'a pas demandé les subventions de la CAF

Si seule une dizaine de ces communes jugent "insuffisant" l'accompagnement qu'elles ont reçu de la part des services académiques, elles sont bien peu nombreuses à l'avoir jugé "très bon" et elles sont globalement plus sévères en ce qui concerne les autres services de l'Etat.

Le coût global par élève avant les aides est de 184 €, et un tiers des communes demande aux familles une participation qui est, le plus souvent, fonction du quotient familial. Seules deux communes sur trois ont demandé une aide à la CAF (caisse d'allocations familiales) et quand on leur demande à quelles contraintes elles se sont heurtées, les communes évoquent la difficulté de proposer un nombre suffisant d’activités adaptées aux plus jeunes, le turn-over des animateurs, la pénurie de locaux, le "manque de supports pédagogiques et de formations spécifiques à destination des animateurs", mais aussi la nécessité de "trouver un sens commun entre les programmes scolaires et les activités périscolaires" et la difficulté de "captiver l’attention des enfants, et notamment des plus jeunes"...

L'enquête ici

 

 

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