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Les nouveaux programmes soumis à consultation. Le SNALC et les syndicats FO confirment leur hostilité à la réforme

Paru dans Scolaire le jeudi 14 mai 2015.

Les nouveaux programmes pour l'école et le collège seront publiés à la rentrée 2015. Une plateforme est ouverte sur Eduscol et elle permet aux personnels de "s’exprimer à partir d’un questionnaire numérique", de "donner leur avis à titre individuel et anonyme", et de "formuler des propositions", indique le ministère de l'Education nationale. La ministre a saisi le CSP (Conseil supérieur des programmes) sur les langues et cultures de l’Antiquité "afin qu’il en précise les programmes", sachant qu'elles "seront enseignées sous trois formes", "dans les programmes de français, qui intègreront désormais des notions d’étymologie latine et grecque", "avec l’enseignement pratique interdisciplinaire" et "avec un enseignement de complément". Elle "ne peut que se féliciter" si "certains acteurs" sont rassurés...

Interrogé par ToutEduc après le discours de la ministre au congrès de la PEEP à Lille (voir ToutEduc ici), François Portzer, le président du SNALC (le syndicat FGAF des lycées et collèges), n'est pas rassuré. Pour lui, les intentions qui président à la réforme sont "bonnes", mais "les solutions mauvaises", et finalement, c'est le modèle anglo-saxon qui s'imposera, avec des collèges publics médiocres et le développement du privé hors contrat.

Il estime d'ailleurs que le congrès de la PEEP a été instrumentalisé par la communication de la ministre et il invite "solennellement les parents d’élèves de la PEEP à ne pas se laisser gruger". Son syndicat estime que la situation faite aux langues anciennes est "toujours inacceptable", puisqu'elles ne sont plus "des disciplines à part entière". Le SNE (le syndicat FGAF du premier degré) "apporte tout son soutien au mouvement de grève (...) initié par le SNALC".

Pour sa part, la FNEC (fédération FO de l'enseignement) dénonce "les mensonges" des membres du gouvernement qui "veulent sauver la réforme de Najat Vallaud Belkacem", laquelle "remet en cause l’égalité du droit à l’instruction et supprime pour les élèves 400 heures de cours disciplinaires". Le SNLC (le syndicat FO des lycées et collèges) évoque "une inégalité accrue et une concurrence entre les établissements", "la disparition programmée des langues anciennes, la suppression des classes bilangues et européennes", "des projets de programmes, perdant leur caractère annuel et progressifs, pour partie modulables localement", "des enseignants mis sous tutelle d'une hiérarchie intermédiaire de coordonnateurs". 

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