Scolaire » Actualité

Viols d'élèves par un enseignant : N. Vallaud-Belkacem affiche sa préoccupation

Paru dans Scolaire le vendredi 27 mars 2015.

Une interview de la ministre de l'Education nationale sur TF1 ce vendredi 27 mars au "20 heures", une autre demain 28 mars dans "Le Parisien - Aujourd'hui en France", la publication de la note qu'elle adresse conjointement avec sa collègue Garde des sceaux pour demander à l'IGAENR (inspection générale de l'administration de l'Education nationale et de la Recherche) et à l'Inspection générale des services judiciaire une mission "sur les conditions dans lesquelles la condamnation pénale d'un enseignant a été ou non portée à la connaissance de l'administration publique compétente" : Najat Vallaud-Belkacem signifie ainsi implicitement à l'opinion publique l'importance qu'elle attache au viol de plusieurs enfants par un enseignant de Villefontaine (Isère). 

Cet enseignant avait été condamné le 25 juin 2008 à 6 mois d'emprisonnement avec sursis, deux ans de mise à l'épreuve et obligation de soin pour "recel de bien provenant de la diffusion d'images d'un mineur à caractère pornographique". Deux ans plus tard, "le rapport du service pénitentiaire d'insertion et de probation indiquait que la mesure s'était déroulée sans incident". "Il semblerait, poursuit la note signée par les deux ministres, que cette condamnation n'ait pas été portée à la connaissance de l'Education nationale."

Le vendredi 20 mars 2015, "deux couples de parents ayant chacun une fille dans la classe du directeur de l'école Le Mas de la Raz (...) dénonçaient ses agissements de nature sexuelle". Il a été suspendu de ses fonctions le lundi 23 mars, interpellé le même jour, et il a reconnu "des agressions sexuelles sur neuf élèves".

Christiane Taubira et Najat Vallaud-Belkacem demandent aux deux inspections "d'analyser les condtions dans lesquelles cet enseignant a été nommé sur ses différents postes depuis la date des faits ayant conduit à sa première condamnation", "de déterminer dans quelle mesure les services compétents (en l'espèce la DASEN) étaient ou non informés de la condamnation dont (il) avait fait l'objet", "de mettre en évidence le cas échéant les défaillances à l'origine d'une absence d'information", et "de dresser un état des lieux de la communication d'informations judiciaires (...) entre l'institution judiciaire et les services de l'Education nationale".

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →