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Le socle commun adopté hier : les réactions de la ministre, de la CFDT, du SE, du SNALC

Paru dans Scolaire le vendredi 13 mars 2015.

Najat Vallaud-Belkacem "se félicite de l’adhésion de la communauté enseignante et de la communauté éducative au nouveau socle commun de connaissances, de compétences et de culture, largement adopté" par le CSE (Conseil supérieur de l’éducation) hier jeudi 12 mars. La ministre de l’Éducation nationale ajoute que, "pour la première fois, l’organisation des apprentissages, les moyens d’accès à l’information et à la documentation, les outils numériques, la conduite de projets individuels et collectifs, sont identifiés comme devant faire l’objet d’un enseignement explicite".

La CFDT constate que co-existent actuellement trois socles, celui de l'Education nationale, le "référentiel des compétences clefs" porté par l'ANLCI (lutte contre l'illettrisme) et "le socle commun de compétences et de connaissances professionnelles" porté par les partenaires sociaux. Il relève aussi que "le collège est de plus en plus un lieu de tension, où le niveau d’enseignement est jugé le plus difficile", où "certains élèves (...) peinent à discerner le sens des efforts qui leur sont demandés" et la confédération "plaide pour une continuité de moyens et de pédagogie, depuis l’entrée à l’école maternelle jusqu’à l’âge de 16 ans".

Dans son intervention devant le CSE, Christian Chevalier, secrétaire général du SE rappelle que le projet "ne répond qu’en partie" aux attentes du syndicat UNSA des enseignants, même s'il en apprécie plusieurs aspects. "Nous sommes particulièrement satisfaits que la maîtrise des outils pour apprendre soit une compétence explicitement travaillée". Il regrette toutefois "l’absence de visibilité sur l’évaluation certificative et sur le DNB" (le brevet, ndlr) et le soutien qu'il apporte au texte est "un acte de foi". 

Pour sa part, le SNALC (syndicat FGAF des lycées et collèges) "a voté contre le projet de socle commun" qui "ne mentionne à aucun moment les disciplines (...) et fonctionne suivant une logique transdisciplinaire incohérente et absurde". Il regrette que la proposition qu'il avait faite aux autres organisations syndicales d'un "socle alternatif fondé sur les disciplines" ait été rejetée, de même que l'amendement qu'il a déposé pour garantir "la survie des langues anciennes en tant que disciplines à part entière". Il informe les enseignants que le projet a bénéficié "de l'abstention du SNES-FSU et du SNUIPP-FSU".

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