Handicap, maternelle, EPS : des prises de position du SNUIPP, de la FNEC, de la PEEP et du SNEP
Paru dans Scolaire le lundi 16 février 2015.
HANDICAP. Le SNUIPP (le syndicat FSU du premier degré) rappelle que le nombre des enfants en situation de handicap et scolarisés a plus que doublé par rapport aux années 2000, mais "si 90 % des enseignants adhèrent à l'objectif de l'inclusion, 76% estiment qu'il est réaliste mais sous certaines conditions". Il demande un allègement des effectifs des classes qui intègrent des élèves en situation de handicap, l'extension de l'accompagnement "à tous les temps de l’enfant", la constitution d'équipes de ressource au niveau départemental et "de nouvelles formes de partenariat et de travail entre le monde du médico-social et l'école".
MATERNELLE. La FNEC (fédération FO de l'enseignement) conteste les "nouveaux programmes de maternelle" qu'elle voit comme un "retour aux jardins d’enfants municipaux" : "au nom de la continuité éducative et de l’articulation des temps éducatifs de l’enfant, ce texte préconise d’institutionnaliser la confusion entre le scolaire et le périscolaire (...) dans une logique partenariale avec les collectivités territoriales." La fédération dénonce aussi "la volonté ministeérielle d’avancer dans la mise en œuvre, dès la maternelle, de l’école du socle commun privilégiant les compétences contre les connaissances".
EPS. La PEEP (fédération de parents d'élèves) et le SNEP (le syndicat FSU de l'éducation physique et sportive) déplorent dans un communiqué commun "le manque récurrent d'installations sportives" qui fait que, " dans de trop nombreux établissements, ni les horaires ni les programmes officiels ne peuvent être respectés", d'autant que ces installations sont "désormais attribuées aux activités péri-scolaires" générées par la réforme des rythmes scolaires. Les deux organisations "tiennent à réaffirmer que la priorité absolue, pendant le temps scolaire, doit être donnée à l'EPS et au sport scolaire""