La réforme du collège, l'éducation morale et civique, la réforme territoriale, trois motifs d'inquiétude (SE, SNEP, UNML)
Paru dans Scolaire, Orientation le mardi 10 février 2015.
COLLEGE. Le SE veut éviter que "les rumeurs les plus alarmistes" ne circulent alors que "le ministère ouvre le dossier de la future réforme du collège" et "qu'aucun scénario définitif n'est arrêté". Il propose quelques principes, "les élèves doivent bénéficier d’un nombre d’heures identique, quels que soient leur niveau scolaire ou leurs aspirations", "toutes les disciplines doivent contribuer de manière équitable au tronc commun et aux enseignements complémentaires", "les horaires disciplinaires (...) sont garantis dans les DHG (...) Les enseignants effectuent en grande partie des séances de tronc commun, et en plus petite partie des séances consacrées aux enseignements complémentaires", "la réforme du collège doit permettre de simplifier les emplois du temps des élèves, qui sont trop morcelés", les contenus d’enseignement doivent "correspondre aux objectifs fixés par le socle commun, et être adaptés aux élèves d’aujourd’hui, aux questions qu’ils se posent"
Le site du SE ici
ENSEIGNEMENT MORAL ET CIVIQUE : "Toutes les disciplines permettent l’enseignement moral et civique" estime le SNEP. Pour le syndicat FSU de l'éducation physique, "les quatre dimensions qui lui sont données – sensibilité, règle et droit, jugement, engagement – sont présentes à des degrés divers dans les activités enseignées en EPS". Mais il met en garde contre les effets d’annonce à l'occasion de la "grande mobilisation", et il considère que le rôle "fondamental" de l’Ecole est de "transmettre les savoirs et compétences propres aux disciplines scolaires".
MISSIONS LOCALES. L'UNML s'inquiète des conséquences d'un amendement à la loi NOTRe qui "prévoit un droit à l’expérimentation d’une durée de 3 ans pour les régions qui souhaitent se voir transférer "le service public d’accompagnement vers l’emploi, à l’exception de Pole Emploi". L'union nationale des missions locales craint une remise en cause de l'accompagnement socioprofessionnel des jeunes si les Régions se voient confier leur financement tandis que "Pôle Emploi serait conforté comme opérateur national" et pourrait "rapatrier" ses agents détachés dans les Missions locales...