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Enseignement professionnel : le SNETAA comme le SNUEP défendent les enseignements généraux, l'ANAF une démarche proactive

Paru dans Scolaire, Orientation le mercredi 14 janvier 2015.

Le SNETAA (syndicat FO de l'enseignement professionnel) estime que "les incidents qui ont eu lieu dans certains établissements scolaires lors de l’hommage national" aux victimes du terrorisme "sont révélateurs d’un climat scolaire" qu'il "dénonce depuis plus de dix ans". Il revendique, avec la FIDL, un enseignement de la philosophie en lycée professionnel quand "il semble urgent d’apprendre à s’interroger, à débattre, à philosopher" et il dénonce l'amoindrissement des enseignements généraux que représenterait notamment le développement de l'apprentissage. Le SNETAA évoque aussi la solitude des "enseignants qui réclament depuis tant d’années d’être écoutés, entendus et aidés très concrètement dans leur quotidien" et que "les bons discours" ne suffiront pas à soutenir. Il estime qu'il est lui-même "méprisé par le ministère (...). Il n’a jamais été reçu en tant que tel ni par Vincent Peillon, ni par Benoît Hamon, et pas encore par Najat Vallaud-Belkacem". Et il s'interroge "Qui donc parle au nom de l’enseignement professionnel ?"

Quant au SNUEP (le syndicat FSU de l'enseignement professionnel), il critique sévèrement le rapport de Pierre Cahuc et Marc Ferracci sur l'apprentissage (lire ToutEduc ici) qui "minimise l’importance de la formation générale et citoyenne des jeunes dont l’enjeu aujourd’hui est indiscutable". Il ajoute : "Non, les disciplines générales ne sont pas des obstacles insurmontables pour les jeunes aux parcours 'difficiles' et l’enseignement professionnel public a su démontrer sa maîtrise des pédagogies à destination des lycéen-nes professionnels." Le SNUEP admeet qu'il faudrait "effectivement reclarifier la frontière entre formation continue et formation initiale", mais ajoute qu'on ne peut mixer les publics.

Pour sa part, l'ANAF (Association des apprentis) défend la méthode proactive mise en oeuvre par la Région Île-de-France pour donner "réellement envie aux jeunes d’apprendre les savoirs académiques (...) avec des tablettes, des formations individualisées ou de simples conseils". Cette méthode a permis, estime l'ANAF, de ramener le taux de rupture à 4,8% pour les 10 000 jeunes ciblés, "au lieu de 20% habituellement".

Le site de l'ANAF ici

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