Education prioritaire : la FCPE à Paris, le SNUIPP à Paris et en Seine-Saint-Denis, demandent des moyens supplémentaires
Paru dans Scolaire le mercredi 19 novembre 2014.
La section parisienne de la FCPE "appelle les parents parisiens à manifester samedi 22 novembre à La Sorbonne" pour protester contre la réduction du nombre des collèges REP de 32 à 29, alors qu' "un certain nombre d'écoles primaires qui vont se retrouver orphelines, coupées de tout réseau sans justification".
La section parisienne du SNUIPP (le syndicat FSU du 1er degré) indique que les organisations syndicales ont reçu de nouvelles propositions concernant la carte de l’éducation prioritaire dans la capitale, et que celle-ci présente "des avancées non négligeables" avec "l’abandon du critère de rattachement via le conseil école/collège". "Ce ne sont plus 41 écoles en moins qu’il y aurait en éducation prioritaires à la rentrée, mais 24". Plusieurs écoles du 12ème arrondissement resteront toutefois "orphelines", "il reste des injustices" et le syndicat "appelle à continuer l’action sous toutes ses formes"
La section de Seine-Saint-Denis du SNUIPP avait fait pour sa part ses comptes, avant les annonces de la ministre ce 19 novembre. Elle estime qu'il faudrait 135 postes pour réduire les effectifs des classes du 1er degré, 190 pour les RASED, 150 pour améliorer le remplacement, 327 pour le "plus de maîtres que de classes", 133 pour les moins de 3 ans, 40 pour les temps de concertation en REP+, "ce qui fait 975 postes à créer pour une amélioration minimum". Mais pour réaliser un "saut qualitatif" et abaisser les effectifs moyens à 20 élèves par classe, il faudrait encore 1 571 postes, 605 pour les RASED, 111 pour la formation continue, 133 pour la scolarisation des moins de 3 ans, etc... . Le SNUIPP revendique en outre des mesures de soutien comme un "accès facilité au logement" et des accélérations de carrière.