En brèves : les relations école-famille (PEEP), l'égalité filles-garçons, E. Charmeux...
Paru dans Scolaire le samedi 15 novembre 2014.
PARENTS. La PEEP a demandé à Jean-Louis Auduc (ancien directeur des études à l’IUFM de Créteil) de diriger un comité de réflexion sur les rapports Famille – Ecole qui mettra en avant "les bonnes pratiques pour permettre aux parents, notamment les plus éloignés de l’école, de mieux comprendre son fonctionnement et de participer activement à la vie de celle-ci". Ce comité "restera totalement autonome dans l’exercice de ses missions" et ne dépendra donc pas de la PEEP. Parmi ses membres figurent André Antibi, Sylvie Ayral, Alain Boissinot, Marie Choquet, Emmanuel Davidenkoff, Dominique Senore...
ABCD. L'UNSA éducation s'inquiète du devenir de l'éducation à l'égalité des garçons et des filles, et se demande "où en est le dossier actuellement et concrètement", après l'annonce d'un plan d'action présenté comme une amélioration des ABCD de l’Égalité". Or les établissements sont "seulement 'invités' à inscrire l’égalité entre les filles et les garçons dans leur projet d’établissement" alors que cette éducation "ne peut être une option parmi d’autres".
LAICS. L'UNSA Education adresse à Najat Vallaud-Belkacem une lettre ouverte. La fédération demande à la ministre de l'Education nationale de "faire des choix clairs et assumés" et de "donner la priorité à l’École publique", alors que "plus de 10 milliards d’euros sont actuellement versés chaque année par l’État et les collectivités territoriales à l’enseignement privé". L'UNSA vise notamment l’accès au fond d’amorçage pour les rythmes éducatifs prévu dans la loi de Refondation
CHARMEUX. Les éditions Az'art ouvrent une souscription pour "le premier livre autobiographique d’Eveline Charmeux". Une vie d’école présente les "révoltes et rêves d’une pédagogue" qui évoque "ses amours, ses rêves et ses drames", qui dénonce "une école décevante", et qui "tente désespérément de démontrer" que les utopies sont réalisables. Elle voudraient que "ceux qui ne l’aiment pas y découvrent les vraies raisons de leur non-amour, que ceux qui l’aiment bien, comprennent mieux pourquoi" et que tous y apprennent "des choses sur les conflits qui secouent l’école depuis trois ou quatre décennies" (20 € à Az'art atelier, 22 rue des Paradoux, 31000 Toulouse, azart.atelier@orange.fr)