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“Des sections voire des crèches ferment“ : L'association France Urbaine s'alarme des difficultés de recrutement

Paru dans Petite enfance le mercredi 15 décembre 2021.

“Des sections voire des crèchent ferment“, alerte l'association France urbaine, présidée par l'édile de Nantes Johanna Rolland, et qui représente notamment 2000 collectivités et 22 métropoles. Réunie le 10 décembre 2021 à Paris par la Ville, la commission “Education, jeunesse et petite-enfance“ de France urbaine a pu noter, dans tous les territoires, des “tensions croissantes sur le recrutement dans le champ de la petite enfance“.

L'association évoque, alors que 61% des parents seraient obligés de garder leurs enfants (selon une enquête de la CNAF de 2013, ndlr) “le plus souvent faute de place ou de moyens financiers“, une “rupture dans la continuité du service public“ qui pèse fortement sur les trajectoires professionnelles et renforce les inégalités sociales et de genre.

Externalisation, concurrence territoriale dans les stratégies de recrutement.. ces tensions sont par ailleurs génératrices de stratégies territoriales “par défaut, parfois menées dans l'urgence“ dont France Urbaine détaille les problématiques. L'association constate un nombre insuffisant de diplômés et d'offre de formation, la complexité des concours et la contrainte d'une double formation nécessaire à certaines activités (par exemple une infirmière diplômée devra passer le concours de la fonction publique si elle souhaite avoir plus de responsabilité dans une crèche, ndlr), la difficulté d'exercice du métier et le déficit de reconnaissance associé. France Urbaine évoque encore l'offre de foncier disponible.

Est mentionné le souhait d'engager une collaboration avec Régions de France “pour augmenter les financements nécessaires visant à accueillir davantage de candidats en formation“, de repenser la carrière (salaire, reconnaissance…) et de tirer parti des avantages que donne la fonction publique en matière de déroulé de carrière pour des parcours professionnels plus ouverts et évolutifs.

L'association évoque enfin la possibilité que la petite-enfance devienne une compétence obligatoire, “pour laquelle cette nécessité d’action publique soit financée par l’Etat et la CNAF“, et qui prendrait en considération l’offre privée existante.

Le communiqué ici

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