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PMA, exposition aux écrans... Les derniers résultats de l'étude ELFE (INED - INSERM)

Paru dans Petite enfance, Scolaire, Périscolaire le vendredi 07 octobre 2022.

“Seuls 13,5 % des foyers suiv(ai)ent la recommandation de ne pas exposer les enfants aux écrans à l’âge de 2 ans“, indiquent l'INED et l'INSERM dans leur présentation des derniers résultats de l'étude Elfe, alors qu'une exposition excessive et non encadrée des enfants aux écrans est “associée à des troubles pour la santé de l’enfant comme le surpoids, des troubles du sommeil, des troubles du langage et du comportement“.

Pour rappel, cette étude s'intéresse au développement de l’enfant, en suivant une cohorte de plus de 18 000 enfants nés en France métropolitaine en 2011 pour une durée de 20 ans. Sont abordés les multiples aspects de leur vie sous l’angle des sciences sociales, de la santé et de l’environnement.

Exposition aux écrans

C'est ainsi que l’adhésion des parents aux recommandations a été analysée selon les caractéristiques familiales, les activités de loisirs des parents et leur propre exposition aux écrans, expliquent l'Institut national d'études démographiques et l'Institut national de la santé et de la recherche médicale.

Les résultats de l'enquête montrent que le suivi des recommandations nationales et internationales (ne pas exposer les enfants aux écrans avant l’âge de 2 ans, limiter l’utilisation des écrans à une heure par jour au maximum, adapter les programmes à l’âge de l’enfant et l’accompagner dans l’usage des écrans à partir de 2 ans) varie fortement d’une famille à l’autre.

Les deux instituts précisent que celles-ci “sont moins bien suivies chez les parents séparés, les mères âgées de moins de 40 ans, les parents avec un niveau d’études faible ou les parents nés à l’étranger“. A caractéristiques familiales identiques, “l’adhésion est plus élevée chez les parents ayant des loisirs tournés vers la lecture et plus faible chez les parents ayant des loisirs liés aux écrans“, dès lors “les parents ayant eux-mêmes un attrait important pour les écrans sont moins enclins à suivre les recommandations pour leur enfant.“

PMA

L'autre enseignement qu'offre l'étude Elfe concerne l'évolution de la croissance des enfants conçus par procréation médicalement assistée (PMA) alors que “la fréquence de la PMA augmente dans tous les pays“ et que des questions ont été soulevées sur la santé des enfants conçus de cette manière depuis la première naissance d'un enfant par fécondation in vitro (FIV).

Aussi, cette étude “a cherché à répondre aux préoccupations concernant le lien entre le traitement de la fertilité et la croissance, le poids et la graisse corporelle de l'enfance jusqu’au début de l'âge adulte". Résultat, les enfants conçus par PMA “sont plus petits en taille et plus minces jusqu’au début de l’adolescence. Cependant, les différences de croissance, de poids et de taux de graisse corporelle des enfants conçus par PMA sont faibles et ne sont plus apparentes à la fin de l'adolescence.“

Par ailleurs, si seulement quelques cohortes ont des données au début de l’âge adulte, ces dernières “semblent indiquer une masse grasse qui devient supérieure chez les personnes conçues par PMA comparées aux autres à partir de l’âge adulte mais ce résultat demande confirmation.“

Le site de l'étude Elfe ici

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